TCD_1996_DHS_v01_M
Enquête Démographique et de Santé 1996-1997
Demographic and Health Survey 1996-1997
Name | Country code |
---|---|
Chad | TCD |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS III
L'Enquête Démographique et de Santé 1996 est la première EDS réalisée au Tchad.
L'enquête Démographique et de Santé au Tchad (EDST) a été exécutée par le Bureau Central du Recensement (BCR), Direction de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (DSEED) avec l'assistance technique de Macro International Inc. Il s'agit de la première enquête par sondage, réalisée au niveau national, dont les objectifs étaient de fournir des informations détaillées sur la fécondité, la planification familiale, la santé de la mère et de l'enfant, l'état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans, la mortalité infanto-juvénile, la mortalité maternelle et sur la disponibilité des services communautaires. Ces informations donnent un éclairage de la situation démographique et sanitaire du Tchad.
Au cours de I'EDST, réalisée sur le terrain de décembre 1996 à juillet 1997, 6840 ménages, 7454 femmes en âge de procréer ( 15-49 ans) et 2320 hommes de 15-59 ans ont été enquêtés avec succès, avec des taux de couverture respectif de 98,7 %, 96,7 % et 94 %.
L'Enquête Démographique et de Santé du Tchad (EDST) vise à atteindre un certain nombre d'objectifs dont les principaux sont :
De plus, I'EDST fournit des informations sur la disponibilité et l'accessibilité des services socio- économiques et sanitaires au niveau des communautés.
L'ensemble des données collectées constitue une base de données qui facilitera le suivi et l'évaluation ì long terme des programmes de Santé Maternelle et Infantile et du Bien-]~tre Familial au Tchad (SMI/BEF).
Enfin, la réalisation de cette enquête contribue au renforcement du cadre institutionnel et au renforcement des compétences des cadres nationaux nécessaires pour entreprendre la collecte et l'analyse de données démographiques, soeio-économiques et sanitaires.
PRINCIPAUX RESULTATS
La structure de la population par âge révèle une extrême jeunesse de la population du Tchad dont la moitié est âgée de moins de 15 ans. Par ailleurs, la répartition de cette population par milieu de résidence indique que la population tchadienne est essentiellement rurale : 76 % des personnes enquêtées vivent en milieu rural contre 24 % en milieu urbain.
La fécondité des femmes tchadiennes est l'une des plus élevée en Afrique : en fin de vie féconde, elles ont, en moyenne, 6,6 enfants. L'une des caractéristiques de cette fécondité est sa précocité : une femme sur deux donne naissance à son premier enfant ì 18,3 ans. Les résultats de l'enquête ont mis en évidence des variations du niveau de fécondité selon le milieu de résidence. Les femmes du milieu rural (6,8 enfants par femme) donnent naissance, en moyenne, à 1 enfant de plus que celles de N'Djaména (5,8) et à 0,5 enfant de plus que celles des Autres Villes (6,3).
Parmi les femmes de 15-49 ans, 78 % étaient mariées au moment de l'enquête et, à partir de 30 ans, moins de 1% des femmes étaient toujours célibataires : ainsi, le mariage qui demeure le cadre presque exclusif de la procréation, est quasi universel au Tchad. En outre, près de deux femmes mariées sur cinq (39 %) vivent en union polygame. L'âge d'entrée en union est très précoce : à 18 ans, près des trois quarts des femmes (73 %) sont déjà mariées et l'âge médian au premier mariage est de 15,8 ans. Les premiers rapports sexuels se produisent également très tôt (âge médian de 15, 5 ans). En outre, aucune tendance ne semble se dessiner dans le sens d'une modification de r âge d'entrée en union, même si les jeunes générations semblent se marier moins précocement que les générations les plus âgées (16,4 ans parmi les générations de 20-24 ans contre 15,6 ans parmi celles de plus de 40 ans). On constate d'autre part que le calendrier de la primo-nuptialité n'est guère influencé par le milieu de résidence (16,0 en urbain contre 15,8 ans en rural). Le niveau d'instruction, par contre, influe sur l'âge au premier mariage, les femmes sans instruction (15,7 ans) se mariant plus précocement que celles ayant un niveau d'instruction primaire (16,4 ans) et surtout que celles ayant un niveau d'instruction secondaire ou plus (18,0). Cette précocité des premiers rapports sexuels et du mariage expliquent la précocité de la fécondité.
Les hommes contractent leur première union à un âge plus tardif que celui des femmes, leur âge médian au mariage étant estimé à 22,6 ans. Cet âge médian au premier mariage est plus élevé à N'Djaména et dans les Autres Villes qu'en milieu rural. De même que chez les femmes, un niveau d'instruction élevé retarde l'entrée en union des hommes. De plus, la polygamie est relativement répandue puisqu'elle concerne un quart des hommes mariés.
Le niveau de connaissance contraceptive est extrêmement faible au Tchad : seulement 45 % des femmes et 72 % des hommes ont déclaré connaître une méthode de contraception. Les méthodes modernes sont mieux connues que les méthodes traditionnelles. En outre, très peu de femmes tchadiennes utilisent une méthode contraceptive (4 %). Les méthodes modernes sont utilisées par 1,2 % des femmes, essentiellement la pilule (0,6 % ) et le condom (0,3 %); quant aux méthodes traditionnelles ou populaires, 2,6 % des femmes y ont recours; la continence périodique est la méthode la plus utilisée (2,0). Les niveaux d'utilisation de la contraception varient fortement selon le milieu de résidence et le niveau d'instruction. A. N'Djaména, 11,8 % des femmes mariées utilisent la contraception et environ la moitié d'entre elles utilisent une méthode moderne (6,7 %), alors que la prévalence contraceptive n'est que de 2,7 % en milieu rural où les femmes utilisent surtout les méthodes traditionnelles/populaires (2,4 %). De même, 24 % des femmes ayant un niveau d'instruction secondaire ou plus utilisent une méthode de contraception, et surtout une méthode moderne (13 %), alors que la prévalence n'atteint pas 3 % parmi les femmes sans instruction. De même, les hommes vivant à N'Djaména (27,5 %) et ceux qui ont un niveau d'instruction secondaire ou plus (12,6 %) sont ceux qui ont la prévalence contraceptive la plus élevée.
Plus des trois quarts des femmes et des hommes n'ont pas l'intention d'utiliser la contraception dans l'avenir (79 %). Le désir d'enfants est la raison principale avancée par les hommes et les femmes (41% des femmes et 53 % des hommes) pour ne pas utiliser la contraception dans l'avenir. Les hommes et les femmes tchadiens restent attachés à une descendance nombreuse puisque pour les femmes, le nombre idéal d'enfants est de 8,3; il est de 13,4 enfants pour les hommes.
L'EDST fournit également un ensemble d'informations très importantes sur la santé et l'état nutritionnel de la mère et de l'enfant. Concernant les soins prénatals et les conditions d'accouchement, on constate que pour 32 % seulement des naissances des cinq dernières années, la mère a reçu des soins prénatals dispensées par du personnel formé; dans 31% des cas seulement, elle a reçu, au moins, une injection antitétanique pendant la grossesse; l'accouchement n'a eu lieu dans une formation sanitaire que pour 11% des naissances; un professionnel de la santé a assisté 24 % des accouchements et près d'une naissance sur trois s'est déroulée avec l'aide d'une accoucheuse traditionnelle non formée; en outre, 7 % des femmes ont accouché seule, sans aucune aide. D'autre part, on constate d'énormes différences du point de vue du niveau d'instruction de la mère et surtout du point de vue du milieu de résidence : pour 72 % des naissances, les mères de N'Djaména ont bénéficié de soins prénatals contre 64 % dans les Autres Villes et seulement 23 % en milieu rural. De même, à N'Djaména, 57 % des accouchements ont été assistés par des professionnels de la santé contre 45 % dans les Autres Villes et seulement 16 % en milieu rural.
La vaccination contre les maladies-cible du Programme Élargi de Vaccination (PEV), à savoir la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, la rougeole et la fièvre jaune, est un facteur clé d'amélioration du taux de survie des enfants. D'après I'EDST, parmi les enfants de 12 à 23 mois qui, selon les recommandations de l'OMS, devraient être tous vaccinés contre les maladies-cible du PEV, 39 % seulement sont vaccinés contre la tuberculose, 20 % ont reçu les trois doses de DTCoq, 18 % les trois doses de polio, 23 % seulement sont vaccinés contre la rougeole et 20 % contre la fièvre janne. Seulement 1 enfant tchadien sur 10 a reçu toutes les vaccinations du PEV et, à l'opposé, plus de deux enfants sur cinq (44 %) n'ont reçu aucune de ces vaccinations. Ces taux de couverture vaccinale déjà très faibles au niveau national, masquent d'importantes disparités selon le milieu de tésidence et le niveau d'instruction des mères: en milieu rural, plus d'un enfant sur deux (51%) n'a reçu aucune vaccination; cette proportion est de 18 % dans les Autres Villes et de 17 % à N'Djaména. De même, 38 % des enfants dont la mère a un niveau d'instruction secondaire ou plus sont complètement vaccin~s, contre 17 % de ceux dont la mère a un niveau primaire et 8 % seulement de ceux dont la mère est sans instruction.
D'après les déclarations des mères, pendant les deux semaines ayant précédé l'enquête, 13 % des enfants de moins de 5 ans ont souffert de toux et de respiration courte et rapide, symptômes d'infections respiratoires aiguës; du point de vue de la résidence, les enfants vivant à N'Djaména ( 16 %) sont sensiblement plus touchés qu ceux du milieu rural (13 %) et que ceux des Autres Villes (10 %); 32 % des enfants ont souffert de fièvre qui peut, dans de nombreux cas, être un symptôme du paludisme; comme pour la toux, ce sont les enfants de N'Djaména qui sont les plus touchés; enfin, 22 % des enfants ont eu un ou plusieurs épisodes diarrh6iques et on ne constate pas de différence de prévalence selon les milieux d'habitat. Quelle que soit la maladie, seulement un enfant sur cinq (19 %) a été mené en consultation lorsqu'il était malade. Parmi les enfants ayant eu la diarrhée, un sur trois (33 %) n'a bénéficié d'aucune forme de Thérapie de Réhydratation par voie Orale ('FRO), alors que 66 % des femmes ont déclaré connaître les sachets de SRO.
La quasi-totalité des enfants tchadiens nés au cours des cinq années ayant précédé l'enquête (98 %) ont été allaités, mais une très faible proportion d'entre eux (24 %) ont été mis au sein dès la naissance. Alors que jusqu'à l'âge de 6 mois, tous les enfants ne devraient recevoir rien d'autre que le sein, dès 0-1 mois, 56 % des nouveau-nés reçoivent de l'eau en plus du lait et 39 % des compléments au lait maternel, ce qui affecte leur état nutritionnel et augmente leur risque de contracter des maladies infectieuses. En moyenne, et quelles que soient les caractéristiques de la m&e, les enfants sont allaités pendant environ 21,4 mois.
Deux enfants sur cinq (40 %) sont atteints d'un retard de croissance qui révèle un état de malnutrition chronique, et près de la moitié de ces enfants sont affectés par la forme sévère de cette malnutrition. Un enfant sur sept (14 %) est émacié, c'est-à-dire atteint de malnutrition aiguë. Cette situation nutritionnelle des enfants, déjà très préoccupante au niveau national, est encore plus alarmante au niveau de certaines sous- populations : ainsi, le retard de croissance atteint 42 % des enfants du milieu rural et en ce qui concerne la forme sévère de la malnutrition chronique, il y a environ deux fois plus d'enfants atteints en milieu rural qu'à N'Djaména; la prévalence de l'émaciation est beaucoup plus élevée dans les Autres Villes et en milieu rural qu'à N'Djaména (9 % contre 14 %).
Conséquence d'une situation sanitaire déficiente et d'un mauvais état nutritionnel, la mortalité des enfants tchadiens est l'une des plus élevée au monde. Sur mille enfants qui naissent, 103 décèdent avant le premier anniversaire et, 194 décèdent avant l'âge de 5 ans. Globalement, 1 enfant sur 5 décède entre la naissance et le cinquième anniversaire. Cette très forte mortalité qui semble n'avoir que peu évolué durant les quinze dernières années, ne présente que peu de différence entre les différents milieux de résidence, la mortalité infantile variant de 99 %o à N'Djaména et dans les Autres Villes à 113 %o en milieu rural; quant à la mortalité juvénile, elle ne présente pratiquement aucune variation (101%o en milieu urbain contre 103 %, en milieu rural). En outre, les résultats ont mis en évidence de fortes variations selon les caractéristiques des mères. La probabilité de mourir avant cinq ans des enfants survivants à 1 an est de 104 %~ quand leur mère n'a aucune instruction contre 93 %o lorsqu'il a fréquenté l'école.
Autre conséquence de cette situation sanitaire déficiente, les femmes courent un risque élevé de décéder par cause maternelle. Pour la période 1991-1997, parmi l'ensemble des décès de femmes en âge de procréation, 2 décès sur 5 (41%) étaient imputables à des causes maternelles. Pour la même période, on estime que le taux de mortalité maternelle se situait à environ 827 décès maternels pour 100 000 naissances : exprimé différemment, cela signifie qu'une femme court un risque de 1 sur 18 de décéder par cause maternelle durant sa vie féconde.
La majorité des hommes (88 %) ont entendu parler du sida contre 60 % des femmes. Or, un tiers des hommes (30 %) et près d'une femme sur deux (44 %) ne connaissent pas de moyens pour éviter de contracter cette maladie. De plus, seulement 13 % des hommes et 3 % des femmes ont déclaré utiliser le condom pour éviter de contracter le sida ou une autre MST au cours des rapports sexuels qu'ils ont eus dans les 2 mois précédant l'enquête.
Les résultats de l'enquête sur la disponibilité des services communautaires ont mis en évidence non seulement le manque de disponibilité de certaines infrastructures socio-économiques, mais aussi les difficultés d'accès à certains établissements du fait de l'éloignement et des temps de trajet importants. Ainsi, en milieu rural, la distance médiane qu'il faut parcourir pour atteindre une pharmacie est de 15,7 kilomètres; pour atteindre un hôpital public, la moitié des femmes du milieu rural doivent parcourir 70,5 kilomètres. De même, seulement un quart des Tchadiennes vivent à proximité d'un établissement de santé offrant des services de PF alors que près de la moitié (47 %) en sont très éloignées. En ce qui concerne les établissements de santé offrant des services de santé maternelle et infantile, on constate que 24 % des femmes mettent moins d'une demi-heure pour atteindre ce type d'établissement le plus proche mais que plus de la moitié des femmes (51%) ont une durée de déplacement de deux heures ou plus pour atteindre ce type de service; en milieu rural, le temps médian de trajet est de trois heures. Par ailleurs, en ce qui concerne les principaux problèmes pour se soigner, le manque d'établissement sanitaire et le manque d'eau sont les deux problèmes qui ont été cités le plus fréquemment, cela quel que soit le milieu de résidence.
Sample survey data
L'Enquête Démographique et Santé 1996 du Tchad couvre les thèmes suivants :
National sauf les zones non-recensées de la préfecture du Ouaddai.
L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans (résidentes habituelles ou visiteuses) qui se trouvaient dans les ménages ont été enquêtées. De plus, dans un ménage sur trois, tous les hommes de 15 à 59 ans (résidents habituels ou visiteurs) ont été enquêtés.
L'Enquête Démographique et de Santé couvre seulement la population sédentaire et n'inclue pas les zones non-recensées de la préfecture du Ouaddai.
Name | Affiliation |
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Bureau Central du Recensement (BCR), Direction de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (DSEED) | Ministère du Plan et de 1'Aménagement du Territoire |
Name | Role |
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Macro International Inc. | Technical assistance |
Name | Role |
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Gouvernement du Tchad | Main Funding |
Banque mondiale | Funding through a loan |
United Nations Population Fund | Funding |
United Nations Children's Fund | Funding |
Name | Role |
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Université de N'Djaména | Translation |
L'Enquête Démographique et de Santé au Tchad (EDST) a prévu un échantillon de 7000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Elle couvre seulement la population sédentaire et n'inclue pas les zones non-recensées de la préfecture du Ouaddai. La population non-recensée de cette préfecture a été estimée à 2 035, donc 0,03 % de la population sédentaire, proportion très négligeable. Cependant, les zones non-recensées dans les six cantons du Logone Oriental ont été couvertes par l'EDST.
Trois principaux domaines d'étude ont été identifiés pour I'EDST. Ils correspondent à la capitale N'Djaména, l'ensemble des autres centres urbains et l'ensemble des milieux ruraux. Une première allocation proportionnelle de l'échantillon des 7 000 femmes aux trois domaines d'étude a montré qu'un échantillon assez faible (moins de 1 000 femmes) a été accordé aux deux domaines urbains, N'Djaména et les autres villes. Effectivement, ces deux domaines ne représentent respectivement qu'environ 9,7 et 13,3 % de la population sédentaire. Ces sous-échantillons relativement faibles ne permettaient pas les analyses approfondies que l'on désirait effectuer au niveau de ces deux domaines. L'analyse des autres enquêtes du projet Enquête Démographique et de Santé a montré que, pour obtenir des résultats sur la fécondité et la mortalité avec des marges d'erreur acceptables, il devait y avoir un minimum de I 000 femmes dans chaque domaine d'étude. On a proposé alors d'affecter un taux de sondage plus élevé à ces deux domaines par rapport au domaine rural. Cependant, un taux de sondage homogène a été appliqué à l'intérieur de chaque domaine afin que l'échantillon de chaque domaine soit auto-pondéré.
Pour pouvoir étudier également l'attitude des hommes envers la planification familiale ainsi que leurs pratiques contraceptives et leur connaissance sur le SIDA, I'EDST a aussi interrogé un échantillon d'hommes de 15 à 59 ans dans un sous-échantillon des ménages tirés pour l'enquête des femmes.
BASE DE SONDAGE
Administrativement, le Tchad est divisé en 14 préfectures et la capitale N'Djaména qui, elle aussi, a un statut préfectoral. Le pays comptait 6.279.931 habitants d'après le Premier Recensement Général de la Population et de l'Habitation d'Avril 1993 (RGPH), dont 5,6 % étaient des nomades. À l'intérieur de chaque préfecture, on trouve des sous.préfectures qui se composent de cantons.
Le Bureau Central de Recensement (BCR) de la Direction de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques dispose d'un fichier informatique de plus de 6732 zones de dénombrement (ZD) qui ont été créés pour les besoins du RGPH.
Pour que ce fichier de ZD puisse servir de base de sondage pour I'EDST, on l'a apuré de telle sorte qu'il réponde aux conditions suivantes :
1 - Le fichier ne devait pas inclure les ZD qui ne comptent pas de ménages ordinaires (cas de 12 ZD).
2 - Le fichier ne devait pas inclure les ZD qui comptent moins de l0 ménages ordinaires (cas de 9 ZD avec une population totale de 194), ceci pour des raisons pratiques de terrain 2.
3 - Pour chaque ZD, le fichier devait inclure le code d'identification du canton qui lui est attaché selon le Manuel de Codification du RGPH. Comme les ZD ont été numérotées de façon séquentielle à l'intérieur de chaque canton, le code d'identification du canton était nécessaire pour retrouver la ZD dans les documents cartographiques du RGPH. Dans quelques cas particuliers, les ZD ont été numérotées à l'intérieur de la sous-préfecture; le code de canton ne s'appliquait donc pas. On s'est aussi trouvé en présence de cas où une seule ZD était attachée à plusieurs cantons administratifs (et apparaissait donc plusieurs fois dans le fichier) alors que physiquement elle était une seule ZD géographique; on a cherché à grouper ces sous-ZD administratives pour qu'elles apparaissent ensemble dans une seule ZD géographique.
4 - Le fichier devait être reclassé par ordre géographique : préfectures et sous-préfectures au sein de chaque préfecture; arrondissements au sein de N'Djaména.
Le fichier apuré devait donc fournir une bonne base de sondage pour I'EDST si on adoptait les règles de sondage suivantes :
1 - Au premier degré de sondage, on tirait un certain nombre de ZD avec des probabilités proportionnelles à la taille des ZD, étant donné que les coefficients de variation sont assez élevés.
2 - Avant le tirage des ZD, on regroupait les ZD de petite taille avec les ZD voisines sur le terrain.
3 - Après le tirage, on scindait les grandes ZD tirées en segments et un seul segment était retenu pour I'EDST. Dans la pratique, le regroupement des ZD pouvait aussi se faire après le tirage : chaque ZD tirée, ayant moins de 40 ménages, serait groupée avec la ZD suivante dans la liste sauf si la ZD tirée était la dernière dans la liste; dans ce dernier cas, on la regrouperait avec celle qui la précède dans la liste. Après avoir reclassé la base par ordre géographique, on pouvait être sûr que les ZD avoisinantes sur la liste étaient aussi avoisinantes sur le terrain.
CARACTERISTIQUES GENERALES DE L'ECHANTILLON
L'échantillon de I'EDST est basé sur un sondage aréolaire stratifié et tiré à deux degrés. Le tirage a été fait indépendamment à l'intérieur de chaque domaine. Dans chaque domaine, on a tiré au premier degré un certain nombre de ZD à partir de l'ensemble des ZD dans le fichier apuré. On a examiné ensuite les ZD tirées pour voir si un regroupement (de ZD de petite taille) ou une segmentation (d'une ZD de grande taille) était nécessaire. On a trouvé que dans l'ensemble des ZD tirées, il n'existe pas de ZD ayant moins de 40 ménages et il existe une seule ZD qui comptait 407 ménages en 1993. On a décidé de ne pas segmenter cette ZD étant donné que c'est une ZD urbaine qui n'est pas excessivement grande.
Un dénombrement des ménages dans chacune des ZD tirées a fourni une liste de ménages à partir de laquelle on a tiré, au deuxième degré, un échantillon de ménages. Tous les membres de ces ménages ont été dénombrés à l'aide d'un questionnaire ménage et chaque femme âgée de 15 à 49 ans
Une allocation proportionnelle de l'échantillon-cible de 7000 femmes aux trois domaines a donné seulement 682 femmes à N'Djaména et 934 femmes aux autres centres urbains, ce qui n'était pas suffisant pour permettre des estimations fiables dans ces deux domaines. On a donc sur-échantillonné N'Djaména et les autres centres urbains par rapport aux milieux ruraux.
Le nombre de grappes à tirer dépend du nombre de femmes à enquêter dans chaque grappe. On entend par grappe l'unité de sondage aréolaire finale retenue pour l'enquête. Ainsi, dans le cadre de I'EDST, la grappe correspond à la ZD. Les analyses menées après d'autres enquêtes analogues indiquent que le nombre optimal de femmes à enquêter par grappe est de l'ordre de 30-35 femmes dans le milieu rural et de 20-25 femmes dans le milieu urbain. Si l'on décide d'enquêter 30 femmes, en moyenne, dans chaque grappe rurale et de 25 femmes, en moyenne, dans chaque grappe urbaine, on aboutirait à un nombre total de 253 grappes. On a proposé d'arrondir le nombre de grappes rurales à 130 pour des raisons budgétaires et logistiques de terrain. Ce qui revenait à enquêter en moyenne environ 31 femmes rurales par grappe au lieu de 30 femmes. Le nombre total de grappes tirées a donc été de 250.
Le nombre de ménages à tirer pour parvenir à l'échantillon cible de femmes a été calculé de la manière suivante:
Nombre de ménages = Nombre de femmes 15 -49 Nombre de femmes 15 -49 par ménage x Taux de réponse
D'après le RGPH, le nombre de femmes âgées de 15 à 49 ans par ménage est de 1,09 à N'Djaména et 1,14 dans les autres centres urbains et dans les milieux ruraux. Comme taux de réponse, on a utilisé un taux global de 90%; ceci en supposant que, parmi l'ensemble des ménages tirés pour l'enquête, l'on en trouverait seulement 95 % sur le terrain pour des raisons diverses (logement non trouvé, refus de répondre, ménage absent, etc...). On a supposé également un taux de réponse de 95 % pour les femmes. Ce qui revenait à tirer en moyenne environ 25 ménages dans chaque grappe de N'Djaména, environ 24 ménages dans chaque grappe des autres centres urbains et environ 29 ménages dans chaque grappe rurale.
A cause de la répartition non-proportionnelle de l'échantillon parmi les domaines, des taux de pondération an niveau des domaines ont été nécessaires pour assurer la représentativité actuelle de l'échantillon au niveau national.
Trois grappes, habitées par des nomades, avaient pu être dénombrées au cours des opérations de cartographie; cependant, au moment de l'enquête principale, la population de ces grappes s'étant déplacée, aucun questionnaire n'a pu y être rempli.
Pour des raisons d'insécurité, cinq villages du canton Signal dans la sous-préfecture Goz-Béïda, n'ont pas été recensés
Au total, 7345 ménages ont été sélectionnés pour l'enquête ménage : 6930 ont été identifiés et parmi ceux- là, 6840 ont pu être enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 98,7 % (tableau 1.2). En ce qui concerne les femmes de 15-49 ans, sur les 7705 éligibles pour une enquête individuelle, 7454 ont pu être enquêtées, soit un taux de réponse de 96,7 %. Ce taux de réponse est satisfaisant puisqu'il est supérieur à celui proposé dans le plan de sondage (95 %). En ce qui concerne les hommes, le taux de réponse de 94,0 % est également supérieur à celui prévu par le plan de sondage (90 %) pour l'enquête homme.
L'Enquête Démographique et de Santé a utilisé 4 types de questionnaires : a) le questionnaire ménage; b) le questionnaire individuel femme; c) le questionnaire individuel homme; et d) le questionnaire communautaire sur la disponibilité des services.
Afin d'atteindre les objectifs de l'enquête, environ 80 expressions et termes relatifs aux parties sensibles des questionnaires (en particulier les questions sur la reproduction, l'activité sexuelle, la contraception et les maladies) ont été traduits en 14 langues parlées au Tchad de façon à ce qu'au cours de l'enquête, les enquêtrices traduisent les questions le plus fidèlement possible. Ces lexiques ont été testés et améliorés au cours de la formation et du pré-test avant leur utilisation pour l'enquête principale.
a) Questionnaire ménage
Il permet d'établir la liste de tous les membres du ménage et des visiteurs et de collecter à leur sujet un certain nombre d'informations telles que le nom, le lien de parenté avec le chef de ménage, la situation de résidence, le sexe, l'âge, le niveau d'instruction. En outre, par le biais du questionnaire ménage, sont collectées quelques caractéristiques des logements devant servir à évaluer les conditions socio-économiques et environnementales dans lesquelles vivent les femmes et les hommes qui seront enquêtés individuellement. Enfin, la page de garde du questionnaire, comprend des informations relatives à la localisation du ménage (Préfecture, Sous-Préfecture, Canton, Village), au nombre de visites effectuées par l'enquêtrice, au résultat de l'interview ainsi qu'une partie réservée au contrôle de terrain et de bureau.
L'objectif principal de ce questionnaire est de permettre l'identification des femmes éligibles (âgées de 15-49 ans) et, dans un tiers des ménages, celle des hommes éligibles (âgés de 15-59 ans). Le questionnaire ménage fournit également les informations permettant d'établir le dénominateur pour le calcul
des taux démographiques.
b) Questionnaire individuel femme
Le questionnaire individuel femme constitue le document principal de I'EDST. Il a été élaboré sur la base du questionnaire Modèle B du programme DHS (Questionnaire pour les pays à faible prévalence contraceptive). Il comprend une page similaire à celle du questionnaire ménage sur laquelle sont enregistrés les informations d'identification et les résultats des interviews. Les onze sections qui composent le questionnaire femme servent à recueillir des informations sur les différents domaines suivants :
c) Questionnaire individuel homme
Le questionnaire homme qui est une forme allégée du questionnaire individuel femme permet de collecter des informations sur la connaissance et l'utilisation de la contraception par les hommes ainsi que sur leurs opinions en matière de fécondité, de taille de la famille et de planification familiale ainsi que sur les MST et le sida.
d) Questionnaire sur la disponibilité des services
Le questionnaire communautaire a pour objectif de recueillir quelques informations sur les infrastructures socio-économiques (écoles, marchés, services de transport, etc.) et sanitaires (hôpitaux, centres de santé communantaire, etc.) disponibles dans chacune des grappes de l'enquête.
Start | End |
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1996-12 | 1997-07 |
Name | Affiliation |
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Bureau Central de Recensement | Ministère du Plan et de 1'Aménagement du Territoire |
CARTOGRAPHIE
Les travaux de mise à jour de 250 grappes échantillons ont été réalisés par une équipe de 12 agents cartographes. Ces travaux se sont déroulés d'avril à novembre 1996. Ils consistaient spécifiquement à déterminer avec exactitude les limites des grappes, faire leur croquis, indiquer les positions relatives de chaque structure occupée par les ménages et dresser la liste de ces ménages.
ENQUETE PILOTE
Les questionnaires et autres instruments de l'enquête (manuels des enquêteurs, des superviseurs, guides de formation, lexiques en langues nationales, etc.) ont été testés dans le cadre d'une pré-enquête à laquelle ont participé 18 enquêteurs et enquêtrices devenus superviseurs et contrôleuses dans le cadre de l'enquête principale. Cette pré-enquête a duré une semaine et s'est déroulée sur deux zones de la ville de N'Djaména et une zone rurale. Cette op6ration a permis d'identifier certaines erreurs dans les questionnaires, certaines imprécisions dans les traductions ainsi que des lacunes dans la formation; à partir de ces enseignements, il a été possible de préparer la version finale des questionnaires, des traductions et des Instructions de l'enquête.
FORMATION ET COLLECTE
En novembre 1996, a commencé la formation pour l'enquête principale qui a duré quatre semaines. Outre l'équipe technique du BCR, cette formation a vu l'intervention des différents consultants nationaux et internationaux pour présenter au personnel de collecte un panorama complet de l'état sanitaire du pays et leur expliquer l'importance de I'EDST. À l'issue de la formation, huit équipes, chacune composée de trois enquêtrices, d'un enquêteur chargé de l'enquête auprès des hommes, d'une contrôleuse, d'un chauffeur et d'un chef d'équipe, ont visité les grappes sélectionnées pour procéder à la collecte des informations.
La collecte des données a commencé en décembre 1996 et a pris fin dans le courant du mois de juillet 1997. Toutes les grappes ont pu être visitées. Trois grappes, habitées par des nomades, avaient pu être dénombrées au cours des opérations de cartographie; cependant, au moment de l'enquête principale, la population de ces grappes s'étant déplacée, aucun questionnaire n'a pu y être rempli.
La saisie des données sur micro-ordinateur a débuté une semaine après le début de la collecte et a été réalisée par dix opérateurs de saisie répartis en deux groupes. Chacun des deux groupes était assisté d'un contrôleur. La supervision technique a été assurée par les deux informaticiens du BCR.
Tout au long de la saisie, les données ont été éditées par un informaticien et un démographe du BCR. L'édition des données a permis de vérifier la cohérence interne des réponses. La vérification finale a été r6alisée par un informaticien et un démographe de Macro International.
Les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. Les estimations qui figurent dans ce rapport ont été obtenues à partir d'un échantillon de 7 454 femmes âgées de 15 à 49 ans et de 2 320 hommes âgés de 15 à 59 ans. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'autres enquêtés, il y a tout lieu de penser que les fréquences des réponses auraient été très peu différentes de celles que r on a présentées. C'est l'incertitude de cette assomption que reflète l'erreur de sondage; celle-ci permet donc de mesurer le degré de variation des réponses suivant l'échantillon.
L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne ou proportion). Elle est estimée à partir de la variance des réponses dans l'échantillon même : l'erreur-type est la racine carrée de la variance. Cet indice a pour propriété que dans 95 % des échantillons de taille et de caractéristique identiques, la valeur réelle d'un paramètre pour l'ensemble d'une population se trouve à l'intérieur de l'intervalle de ± 2 ET.
Si l'échantillon des femmes ou des hommes avait été tiré d'après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de I'EDST étant un échantillon stratifié à deux degrés, des formules plus complexes ont éte utilisées. Le module « erreurs de sondage » du logiciel ISSA a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée. Ce module utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes telles que l'indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
Les erreurs de sondage pour I'EDST ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats sont présentés dans une annexe du Rapport Final pour l'ensemble du pays, le milieu urbain, le milieu rural, la capitale Ndjaména, et l'ensemble des autres villes. Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne ou proportion) et la population de base sont présentés dans le tableau B.1 du Rapport Final. Les tableaux B.2 à B.6 présentent la valeur de la statistique (M), l'erreur-type (ET), le nombre de cas non-pondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS), l'erreur relative (ET/M), et l'intervalle de confiance à 95 % (M+2ET) pour chaque variable. L'effet du plan de sondage (REPS) est non-défini quand l'écart-type sous l'échantillon aléatoire simple est zéro (quand l'estimation est proche de 0 ou 1). Dans le cas de l'indice synthétique de fécondité, le nombre de cas non-pondérés n'est pas pertinent, car la valeur non- pondérée de femmes-années d'exposition au risque de grossesse n'est pas connue.
L'intervalle de confiance est interprétée de la manière suivante : pour la variable Enfants nés vivants des femmes 15-49 ans, I'EDST a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 3,505 pour l'ensemble des femmes, auquel correspond une erreur-type de 0,038 enfant. La fourchette dans laquelle se place la moyenne :e 2 ET est donc 3,430 et 3,580. La probabilité que la valeur réelle du nombre moyen d'enfants nés vivants des femmes âgées de 15 ì 49 ans appartienne à cet intervalle est de 95 %.
Les erreurs de sondage ont été produites pour l'échantillon national de femmes et pour deux groupes d'estimations : (1) moyennes et proportions de valeur supérieure ou égale à 1%, et (2) taux démographiques. Les erreurs relatives (ET/M) des moyennes et proportions se situent entre 0,7 % et 11,9 % avec une moyenne de 5 %. Les erreurs relatives les plus élevées sont généralement celles des très faibles estimations (par exemple, parmi les femmes actuellement en union qui Utilisent la continence périodique). Si on enlève les estimations de très faible valeur (moins de 10 %), la moyenne tombe â 4,2 %. Ainsi, en général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l'ensemble du pays sont faibles, sauf dans le cas de très faibles proportions. L'erreur relative de l'indice de fécondité est assez faible (1,5 %). Cependant, pour les taux de mortalité, l'erreur relative moyenne est un peu plus élevé (5,2 %).
Il existe des différences entre les erreurs relatives au niveau des sous-échantillons. Par exemple, pour la variable Enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans, l'erreur relative pour l'échantillon des femmes est respectivement de 1,1%, 1,8 % et 3 % pour l'ensemble du pays, l'ensemble du milieu urbain et la capitale Ndjaména.
Pour l'échantillon national de femmes, la moyenne de l'effet du plan de sondage (REPS) calculée pour l'ensemble des estimations est de 1,42 ce qui veut dire que, par rapport à un échantillon aléatoire simple, la variante est multipliée par un facteur de 1,422 = 2,01 parce qu'on utilise un plan de sondage complexe (par grappes et à plusieurs degrés).
Les erreurs de mesure sont les biais imputables à la mise en oeuvre de la collecte et de l'exploitation des données telles que l'omission de ménages sélectionnés, la mauvaise interprétation des questions de la part de l'enquêtrice ou de l'enquêtée, ou les erreurs de saisie des données. Bien que tout le possible ait été fait pour minimiser ce type d'erreur pendant la mise en oeuvre de I'EDST, il est difficile d'éviter et d'évaluer toutes les erreurs de mesure.
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2012-04-23