SEN_2005_DHS_v01_M
Enquête Démographique et de Santé 2005
Demographic and Health Survey 2005
Name | Country code |
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Senegal | SEN |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS IV
L'Enquête Démographique et de Santé 2005 est la quatrième EDS réalisée au Sénégal après celles de 1986, 1992, 1997 et la cinquième enquête santé si l'on tient compte de l'enquête sur les Indicateurs de Santé (ESIS) réalisée en 1999.
L'Enquête Démographique et de Santé au Sénégal (EDS-IV) est la quatrième enquête du genre réalisée dans le pays. L'EDS-IV est une enquête par sondage, représentative au niveau national, commanditée par le Gouvernement Sénégalais et conduite par le Centre de Recherche pour le Développement Humain (CRDH) avec l'assistance technique de ORC Macro, institution de coopération américaine en charge du programme international des Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS). Le projet EDS-IV a été financé par le Gouvernement du Sénégal à travers un prêt de la Banque Mondiale ; il a bénéficié aussi de l'appui financier de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), du Fonds des Nations Unies Pour l'Enfance (UNICEF) et du Fonds des Nations Unies Pour la Population (UNFPA).
L'EDS-IV fournit des informations sur les niveaux de fécondité, l'activité sexuelle, les préférences en matière de fécondité, la connaissance et l'utilisation des méthodes de planification familiale, les pratiques d'allaitement, l'état nutritionnel des femmes et des enfants de moins de cinq ans, la mortalité infantile, la mortalité maternelle, la santé de la mère et de l'enfant et sur la connaissance, les attitudes et les comportements vis-à-vis du sida et autres infections sexuellement transmissibles. De nouveaux volets inclus lors de la collecte portent sur la pratique de l'excision, l'utilisation des moustiquaires et les tests du VIH et de l'anémie. Les informations collectées au cours de l'EDS-IV permettent la mise à jour des indicateurs de base sur la situation démographique et sanitaire estimés lors des précédentes enquêtes de 1992, 1997 et 2000.
Au cours de l'enquête réalisée sur le terrain de février à mai 2005, 7412 ménages ont été enquêtés avec succès (soit un taux de réponse de 98,5 %) ; dans ces ménages, 14602 femmes âgées de 15-49 ans et 3761 hommes de 15-59 ans ont été interviewés avec succès et parmi ces enquêtés 4278 femmes de 15-49 ans et 3226 hommes de 15-59 ans ont été effectivement testés pour le VIH (échantillon pondéré).
Les informations recueillies dans l'enquête sont représentatives au niveau national, au niveau du milieu de résidence (urbain et rural) et au niveau des onze régions administratives.
L'EDS-IV a été effectuée auprès d'un échantillon de femmes en âge de procréation de 15 à 49 ans et d'hommes de 15 à 59 ans. Elle a pour objectifs de :
PRINCIPAUX RESULTATS
Niveau et tendance de la fécondité. Les données de l'EDS-IV montrent que la fécondité des femmes en 2005 demeure encore élevée au Sénégal. Avec les niveaux actuels, chaque femme donnerait naissance en moyenne à 5,3 enfants à la fin de sa vie féconde. Cette fécondité est également précoce puisque 19 % des filles de moins de 20 ans ont déjà eu au moins une naissance vivante ou étaient enceintes au moment de l'enquête. Cependant, la fécondité continue de baisser: l'indice synthétique de fécondité est passé de 6,6 enfants par femme en 1986, à 6,0 en 1992, 5,7 en 1997 et 5,3 en 2005. Au Sénégal, moins de 3,0 % seulement des femmes actuellement en union et âgées de 40 à 49 ans n'ont jamais eu d'enfant et pourraient être considérées comme stériles.
Nuptialité : Parmi les femmes de 15-49 ans, 68 % étaient en union au moment de l'enquête. La proportion de femmes qui restent encore célibataires à 35-39 ans est de 4 % seulement ; à plus de 40 ans, elle est inférieure à 1 %. Ainsi, le mariage qui demeure le cadre privilégié de l'activité sexuelle (94 % des célibataires n'ont jamais eu de rapports sexuels) et de la procréation est pratiquement universel au Sénégal. En outre, la pratique de la polygamie est assez répandue ; quatre femmes sur dix (40 %) sont en union polygame.
Planification Familiale : Connaissance des méthodes contraceptives. Bien que la connaissance des méthodes contraceptives soit généralisée (plus de 90 % connaissent au moins une méthode moderne), peu de femmes les utilisent (10 % des femmes en union utilisent actuellement une méthode moderne).
Santé de la Mère : Soins prénatals. En ce qui concerne les soins prénatals et les conditions d'accouchement, on constate que pour la grande majorité (83 %) des naissances survenues dans les 5 années précédant l'enquête, les mères ont effectué au moins une visite prénatale auprès de personnel qualifié et 40 % en ont fait quatre ou plus. Plus d'une mère sur cinq (22 %) a été protégée contre le tétanos néonatal par une dose de vaccin antitétanique (VAT) et deux mères sur trois en ont reçu deux ou plus. Plus de six naissances sur dix (62 %) se sont déroulées dans un établissement sanitaire 52 % d'entre elles ont bénéficié de l'assistance de personnel de santé au moment de l'accouchement. Les femmes urbaines ont été relativement plus nombreuses à avoir reçu quatre consultations prénatales ou plus (51 % contre 33 % en milieu rural). Par ailleurs, les femmes rurales (52 %), celles sans niveau d'instruction (46 %), celles résidant dans les régions de Kolda et de Tambacounda (65 %), celles appartenant aux ménages les plus pauvres (70 %) et celles n'ayant reçu aucun soin prénatal (86 %) ont, beaucoup plus fréquemment que les autres, accouché à domicile.
Santé de l'enfant : Allaitement des enfants. Plus de neuf enfants SANTÉ DE L'ENFANT sur dix (96 %) nés durant les cinq années ayant précédé l'enquête ont été allaités. Bien que la Vaccination des enfants. Pour la majorité des enfants (80 %) soient allaités dans les 24 couverture vaccinale des enfants, on relève que heures qui ont suivi leur naissance, 48 % ont reçu des aliments avant le début de l'allaitement. L'assistance à l'accouchement et partant, le lieu où celui-ci s'est déroulé, influe légèrement sur le début de l'allaitement. En effet, quand la mère a accouché dans une formation sanitaire, 83 % ont été allaités dans les 24 heures qui ont suivi leur naissance, contre 76 % de ceux dont la mère a accouché à domicile.
Mortalité infantiles : Niveau de mortalité. La mortalité infantojuvénile reste élevée au plan national. Pour la période la plus récente (0-4 ans avant l'enquête), les résultats montrent que sur 1 000 naissances vivantes, 61 meurent avant d'atteindre leur premier anniversaire (35 ‰ entre 0 et 1 mois exact et 26 ‰ entre 1 et 12 mois exacts) ; sur 1 000 enfants âgés d'un an, 64 n'atteignent pas leur cinquième anniversaire.
Globalement, le risque de décès entre la naissance et le cinquième anniversaire est de 121 pour 1000 naissances, soit environ un enfant sur huit.
La mortalité maternelle est l'indicateur de santé montrant la plus grande disparité entre les pays en développement et les pays développés. En Afrique subsaharienne, une femme a une chance sur 12 de mourir au cours d'une grossesse ou d'un accouchement contre une chance sur 4 000 dans les pays riches.
Prévalence. La pratique de l'excision est assez répandue au Sénégal puisque qu'elle concerne 28 % des femmes de 15-49 ans. La pratique de l'excision est essentiellement déterminée par l'appartenance ethnique. Dans deux des principaux groupes ethniques, à savoir les Wolof et les Serer, le pourcentage de femmes excisées n'atteint pas 2 %. Chez les Soninké, les Mandingue, les Poular et les Diola, il varie de 60 à 78 %.
Prévalence du VIH : Taux de couverture. Les résultats de l'EDSIV indiquent que plus de huit personnes sur dix ont consenti à donner quelques gouttes de leur sang pour être testées sur le VIH. Le taux de couverture est plus élevé chez les femmes (85 %) que chez les hommes (76 %). Les taux d'acceptation chez les femmes et les hommes du milieu rural sont nettement plus élevés que chez ceux du milieu urbain. Dans l'ensemble, 83 % des personnes dans les zones rurales ont accepté, contre 78 % chez celles des villes. Enfin, les meilleurs taux de couverture ont été observés dans les régions Diourbel et Kolda (89 %) et les plus bas concernent Matam (71 %), Dakar (73 %) et Saint-Louis (74 %).
Sample survey data
L'Enquête Démographique et Santé 2005 du Sénégal couvre les thèmes suivants :
National
L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations les femmes âgées de 15-49 ans, ayant passé la nuit précédant le passage des enquêtrices dans le ménage, quel que soit le statut de résidence et les hommes éligibles, c'est-à-dire ceux qui sont âgés de 15 à 59 ans, et qui ont passé la nuit précédant le passage des enquêteurs dans le ménage, quel que soit le statut de résidence.
Name | Affiliation |
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Centre de Recherche pour le Développement Humain (CRDH) | Ministère de la Santé et de la Prévention Médicale |
Name | Role |
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ORC Macro Calverton | Technical assistance |
Name | Role |
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Banque Mondiale | Funding |
Agence des États-Unis pour le Développement International | Funding |
Fonds des Nations unies pour l'enfance | Funding |
Fonds des Nations Unies pour la Population | Funding |
Name | Role |
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Laboratoire Bactériologie Virologie du CHU Le Dantec | Technical support on HIV testing |
La quatrième Enquête Démographique et de Santé au Sénégal (EDS-IV) fait suite à celles réalisées en 1986, 1992-1993 et 1997. Elle vise un échantillon représentatif national d'environ 7950 ménages. Toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans vivant habituellement dans les ménages sélectionnés, ou présentes la nuit précédant l'enquête seront éligibles pour être enquêtées. De plus, un sous échantillon d'un ménage sur trois sélectionnés pour l'enquête femme a été sélectionné pour une enquête auprès des hommes. Dans les ménages de ce sous échantillon, tous les hommes âgés de 15 à 59 ans sont éligibles pour être enquêtés. Comme les trois enquêtes précédentes, l'EDS-IV a pour principal objectif de recueillir des informations sur la fécondité, la connaissance et l'utilisation des méthodes contraceptives, la mortalité maternelle et infanto-juvénile, et les infections sexuellement transmissibles et le sida. Les résultats de l'enquête sont présentés pour l'ensemble du territoire national, pour le milieu urbain et le milieu rural, et pour chacune des onze régions administratives.
BASE DE SONDAGE
La Direction de la Prévision et de la Statistique (DPS) dispose d'un fichier informatique de 9768 districts de recensement (DR) créés pour les besoins du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 2002 (RGPH-2002). Dans ce fichier, chaque DR apparaît avec tous ses identifiants (région, département, commune/arrondissement et code d'identification), sa taille en nombre de ménages et son type de milieu de résidence (urbain ou rural). Les limites de chaque DR sont clairement identifiables sur des cartes créées pour le RGPH-2002.
ÉCHANTILLONNAGE
L'échantillon de l'EDS-IV est un échantillon aérolaire, stratifié et tiré à 2 degrés. L'unité primaire de sondage est le DR tel que défini pour le recensement de 2002. Chaque région a été divisée en parties urbaine et rurale pour former les strates d'échantillonnage et l'échantillon a été tiré indépendamment dans chaque strate. Au premier degré, 377 DRs ont été tirés avec une probabilité proportionnelle à la taille, la taille étant le nombre de ménages dans le DR. Un dénombrement des ménages dans chaque DR sélectionné a permis d'obtenir une liste de ménages qui a servit à sélectionner des ménages au deuxième degré. Avant le dénombrement des ménages, chaque grand DR a été divisé en segments dont un seul est retenu dans l'échantillon. Cette dernière étape n'est pas considérée comme un degré de tirage, car la segmentation a pour seul but de limiter le travail de dénombrement à l'intérieur du DR. Au second degré, dans chacun des DR sélectionnés au premier degré, un nombre fixe de ménages (21 ménages par grappe) sont sélectionnés, avec un tirage systématique de probabilité égale à partir des listes nouvellement établies au moment du dénombrement. Au total, 7 948 ménages sont sélectionnés pour l'enquête auprès des femmes.
Tous les membres des ménages tirés sont enregistrés dans le questionnaire du ménage. Chaque femme âgée de 15 à 49 ans identifiée dans le ménage est enquêtée avec un questionnaire femme. Parmi les ménages sélectionnés pour l'enquête auprès des femmes, un ménage sur trois est retenu pour une enquête auprès des hommes. Dans ces ménages, tous les hommes âgés de 15 à 59 ans sont interrogés. À tous les hommes de 15 à 59 ans et à toutes les femmes de 15 à 49 ans dans ce sous échantillon, est demandé un consentement volontaire à participer au test du VIH. Au total, 377 DRs ont été sélectionnés, dont 158 dans le milieu urbain et 219 dans le milieu rural. Pour les ménages, 7948 sont sélectionnés au total, dont 3358 en milieu urbain et 4590 en milieu rural. Le nombre attendu de femmes enquêtées avec succès était de 11955 dont 5010 dans le milieu urbain et 6945 dans le milieu rural.
Au cours de l'EDS-IV, 7412 ménages, 14602 femmes âgées de 15-49 ans et 3761 hommes de 15-59 ans ont été enquêtés avec succès. Les taux de couverture détaillés sont indiqués dans le tableau ci-dessous.
FEMMES
Enquête ménages
Enquête individuelle femme
HOMMES
Enquête ménages
Enquête individuelle homme
Les questionnaires préparés par le projet DHS+ sont les instruments de base de l'EDS-IV. Trois questionnaires ont été développés dans le cadre de cette enquête :
Les premiers changements ont été déjà apportés aux questionnaires de base à la lumière des expériences passées du Sénégal en matière d'enquête et des premiers besoins en informations exprimés par les partenaires. En plus des sections habituelles, les questionnaires comprendront aussi les modules suivants :
a) Le questionnaire ménage
La page de couverture contient les informations relatives à l'identification du ménage, aux résultats de l'interview qui permettent de calculer le taux de couverture de l'enquête et aux contrôles de terrain et de bureau. Ce questionnaire a permis de collecter des informations sur les membres habituels du ménage et les visiteurs qui y ont passé la nuit précédant l'interview. Les informations recueillies portent sur le sexe, l'âge, le niveau d'instruction, la survie des parents, la déclaration des enfants à l'état civil, la prise en charge des jeunes enfants au niveau préscolaire et les cases des tout petits et le travail des enfants. Par ailleurs, d'autres informations portant sur les caractéristiques du logement (approvisionnement en eau, type de toilettes, matériau de construction, disponibilité de l'électricité, possession de biens durables, etc.), la possession, l'utilisation et le traitement des moustiquaires, ainsi que l'utilisation du sel iodé dans la préparation des repas, ont été également collectées. Des questions relatives à l'accès à la propriété foncière et à la sécurité résidentielle ont également été posées dans la région de Dakar. Ces informations sont recueillies afin d'évaluer les conditions environnementales et socioéconomiques dans lesquelles vivent les personnes enquêtées.
En outre, le questionnaire ménage a permis d'identifier les hommes et les femmes éligibles pour l'interview individuelle.
De plus, dans le sous-échantillon de ménages sélectionnés pour l'enquête auprès des hommes (soit un ménage sur trois), le questionnaire ménage permet de recueillir les résultats des mesures anthropométriques de toutes les femmes de 15-49 ans et de tous les enfants de moins de 5 ans des ménages enquêtés de façon à déterminer leur état nutritionnel (émaciation, insuffisance pondérale et retard de croissance pour les enfants, et Indice de Masse Corporelle pour les femmes).
Le questionnaire ménage a, enfin, servi à enregistrer certaines informations sur les tests du VIH et de l'hémoglobine (anémie) qui ont été inclus dans l'enquête. Les tests sont effectués dans le souséchantillon de ménages sélectionnés pour l'enquête auprès des hommes. À partir d'un prélèvement sanguin, on mesure par un test direct, le niveau d'hémoglobine de toutes les femmes de 15-49 ans, de tous les hommes de 15-59 ans et de tous les enfants de moins de 5 ans. Ce même prélèvement a servi pour le test du VIH/sida sur toutes les femmes de 15-49 ans et tous les hommes de 15-59 ans. Il est important de noter que les tests du VIH/sida et de l'hémoglobine sont opérés sur les enquêtés qui acceptent de s'y soumettre volontairement, après lecture d'un consentement éclairé. Pour les mineurs de moins de 18 ans, le consentement est demandé aux parents ou personnes en charge des mineurs, avant de demander le consentement personnel du mineur.
b) Le questionnaire individuel femme
Il constitue l'élément central de l'EDS-IV. Il comprend une page de couverture similaire à celle du questionnaire ménage sur laquelle sont enregistrées les informations d'identification du ménage, le résultat de l'interview qui permet de calculer le taux de couverture de l'enquête et les contrôles de terrain et de bureau ainsi que dix sections qui servent à recueillir des informations sur les thèmes suivants :
c) Le questionnaire individuel homme
Le questionnaire homme administré aux hommes de 15-59 ans est une forme allégée du questionnaire individuel femme. Il comprend une page de couverture similaire à celle du questionnaire femme et sept sections servant à recueillir des informations sur les thèmes suivants :
Les questionnaires définitifs ont été traduits dans les quatre principales langues nationales (Wolof, Sérer, Poular et Mandingue). Ces questionnaires traduits ont été utilisés pendant la formation théorique et pratique et sur le terrain.
II - LES MANUELS ET AUTRES DOCUMENTS TECHNIQUES
En plus des questionnaires, d'autres documents techniques ont été élaborés. Il s'agit en particulier :
Start | End |
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2005-02 | 2005-05 |
Name | Affiliation |
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Centre de Recherche pour le Développement Humain (CRDH) | Ministère de la Santé et de la Prévention Médicale |
Le personnel technique de l'enquête, y compris les personnels spécialisés (anémie/VIH et anthropométrie) suivaient les équipes sur le terrain pour s'assurer du bon déroulement des travaux. En particulier, ils observaient la manière des enquêteurs de s'introduire dans les ménages, de présenter l'enquête, d'administrer les questionnaires y compris le consentement volontaire et éclairé et ils vérifiaient les questionnaires remplis. Les membres du Comité National d'Éthique ainsi que des partenaires au développement ont été associés à ces visites de terrain.
L'EDS-IV s'est déroulée en trois étapes principales : le dénombrement des ménages des zones échantillonnées (septembre 2004), l'enquête pilote (novembre 2004) et l'enquête principale (février à juin 2005). Pour chacune de ces étapes, une formation a été dispensée aux personnes recrutées par les chercheurs du CRDH et des chercheurs extérieurs.
CARTOGRAPHIE ET DENOMBREMENT
Sur environ 150 dossiers d'agents cartographes, 25 ont été présélectionnés après un test d'évaluation, pour suivre une formation étalée sur la période du 16 au 18 septembre 2004. La formation en salle a consisté en des exposés théoriques sur la définition des concepts de base, sur la procédure et la méthodologie de cartographie ainsi que sur le remplissage des supports techniques (fiches de cartographie et de dénombrement, fiche de segmentation et d'enregistrement des coordonnées géographiques avec un GPS). Des exercices pratiques de terrain et des évaluations continues étaient organisés pour apprécier le niveau de chaque agent. Sur la base des différentes évaluations organisées pendant la formation, 20 agents ont été définitivement retenus pour l'enquête. Sur le plan technique, 5 équipes de 4 personnes ont été formées et le territoire national a été subdivisé en 6 zones géographiques qui épousent les spécificités régionales, linguistiques et en général culturelles de la population et dans lesquelles les grappes sont à peu près également réparties à l'exception de la zone de Dakar. Les 5 équipes ont cartographié et dénombré ensemble les grappes de la zone de Dakar et ensuite chacune d'elles a été affectée dans une zone.
ENQUETE PILOTE
Le pré-test a été exécuté par quatre équipes de 3 enquêtrices et un enquêteur préalablement sélectionnés et formés pendant 19 jours dans la période du 26 octobre au 19 novembre 2004. La formation a été assurée par les chercheurs du CRDH et des chercheurs extérieurs dont un nutritionniste. L'équipe du Laboratoire de Bactériologie Virologie du CHU de l'Hôpital Le Dantec a assuré la formation sur le volet anémie/VIH. Le pré-test a également bénéficié de l'appui technique de ORC Macro.
La collecte des données sur le terrain du pré test s'est déroulée entre 21 et 25 novembre et a eu lieu dans le quartier de Guinaw Rail Sud du Département de Pikine et le village de Niaga Ouolof de la Communauté rurale de Sangalkam. À cette occasion 41 ménages ont été visités. Le pré-test a été l'occasion d'apprécier la réaction des populations devant certaines questions en vue de prendre des mesures correctives, notamment dans la sensibilisation sur les objectifs de l'enquête et la formulation des questions.
L'évaluation du pré-test a porté sur divers points : l'organisation, la logistique, la conduite des mesures anthropométriques, le test anémie/VIH, la passation des questions (manière de poser les questions, surtout dans les langues locales), la réaction des enquêtés, l'enregistrement des réponses et l'appréciation de la qualité des supports.
Les questionnaires et les manuels d'instructions des enquêteurs ont été mis à jour à la lumière des leçons tirées de la pré-enquête.
RECRUTEMENT ET FORMATION DES PERSONNELS DE TERRAIN
Sur un fichier d'environ 400 candidats ayant subi des tests de niveau, 96 personnes dont 25 hommes ont été retenus pour suivre la formation de l'enquête principale qui s'est déroulée entre le 23 décembre 2004 et le 28 janvier 2005 au Service National de l'Information et de l'Éducation pour la Santé. La formation a été assurée par l'équipe du CRDH et des personnes ressources extérieures. Le Laboratoire de Bactériologie Virologie de l'Hôpital Le Dantec a assuré la formation sur le volet sérologique tandis qu'un nutritionniste a formé les agents sur les techniques de mesures anthropométriques. Deux missions de Macro ont appuyé l'équipe locale dans la formation et le démarrage des travaux de terrain et de traitement des données.
Tous les agents de terrain ont reçu une formation de plus de quatre semaines. Le programme comprenait l'étude des sujets liés à la santé familiale et reproductive (morbidité, soins prénatals, accouchement, vaccinations et maladies d'enfants), la nutrition et une description détaillée des méthodes contraceptives, ainsi que les techniques de l'interview. En outre, une partie des agents de terrain ont été formés pour réaliser le test d'anémie ainsi que les prélèvements de sang pour le test du VIH.
Une formation spéciale a été organisée pour les personnes qui étaient en charge du test d'anémie et de celui du VIH. Cette formation a été organisée de façon à ce que les tests puissent être inclus aux exercices pratiques sur le terrain. Dans cette formation, on a insisté sur les procédures à employer pour obtenir des enquêtés leur consentement éclairé et volontaire, sur les techniques à utiliser pour effectuer les prélèvements, sur l'utilisation de l'HemoCue (appareil de mesure du taux d'hémoglobine) pour l'anémie ; en outre, cette formation a porté sur les procédures pour référer les participants ayant besoin d'un suivi pour l'anémie et pour référer les personnes pour des conseils et un test VIH gratuits (CTV) ainsi que sur les procédures pour manipuler et stocker les prélèvements sur papier filtre jusqu'à leur transport au laboratoire et les procédures pour éliminer les produits bio dangereux. Tout le personnel du bureau central de l'EDS-IV et celui du Laboratoire qui ont été impliqués dans les activités de test du VIH, ainsi que le personnel de terrain ont participé à cet aspect de la formation. Le personnel du Laboratoire a été également formé sur la façon d'enregistrer les résultats des tests et sur la façon de restituer les résultats quand toutes les activités d'enquête seront achevées.
Une demi-journée de formation a été consacrée à l'information de tous les personnels de l'EDSIV (qu'ils soient impliqués ou non dans le test du VIH) sur l'épidémie de sida et les moyens de prévention ainsi que sur les raisons pour lesquelles le test du VIH est inclus dans l'enquête. Les questions de stigmatisation, de conceptions erronées et les questions de confidentialité ont été abordées au cours de cette formation.
À l'issue de la formation, 75 personnes (45 enquêtrices, 15 contrôleuses et 15 chefs d'équipe) ont été définitivement retenues pour participer à l'enquête. Les superviseurs, chefs d'équipe et contrôleuses ont reçu par la suite une formation complémentaire de trois jours axée sur le contrôle technique, l'organisation et la logistique ainsi que le contact avec les autorités et les populations.
PREPARATION DE LA COLLECTE DES DONNEES SUR LE TERRAIN
ORGANISATION DES PERSONNELS
Quinze équipes ont été constituées pour le travail de terrain ; chaque équipe était composée de 3 enquêtrices chargées des enquêtes femmes, une contrôleuse pour les tests de l'anémie et du VIH et un chef d'équipe pour les enquêtes hommes et l'anthropométrie. La contrôleuse était chargée en outre de contrôler la qualité des données et d'appuyer le Chef d'équipe dans la gestion logistique et technique de l'équipe. Le chef d'équipe était responsable des performances de ses équipes ; il gérait les ressources de l'équipe et prenait les contacts nécessaires auprès des autorités et des populations.
Chaque groupe était dirigé par un superviseur ayant une grande expérience en matière d'enquête dans des positions similaires. Le superviseur était le représentant permanent du CRDH sur le terrain. Il avait la charge de faire face à toutes les questions (techniques, logistiques et administratives) de ses équipes. En particulier, il passait successivement avec chaque équipe le temps nécessaire pour s'assurer que le travail se déroulait dans les meilleures conditions. En outre, à chaque fois que cela était nécessaire , il devançait les équipes dans les grappes pour préparer les autorités et les populations à les recevoir. Des transferts d'équipes d'une zone à une autre pouvaient être opérés à tout moment compte tenu de l'avancement du travail.
SENSIBILISATION ET INFORMATION
Les méthodes traditionnelles d'information et de sensibilisation ont été mises en œuvre pour atteindre les autorités et les populations : lettres circulaires aux autorités régionales et élus locaux. Auparavant, les agents de terrain qui ont effectué le dénombrement des ménages et la cartographie avaient déjà profité de leur présence sur le terrain pour entamer cette activité. Des visites ont été effectuées dès décembre 2004 par des membres de l'encadrement pour prendre contact avec les autorités administratives et certaines personnes relais. Des présentations de l'enquête ont été faites aux autorités régionales et départementales à l'occasion des ces visites qui ont quelques fois coïncidé avec des réunions des Comités Locaux de Développement (CLD). Une brève note de présentation de la méthodologie et des objectifs de l'enquête était également distribuée.
Les média ont également été mobilisés. À cet égard, une conférence de presse présidée par le Ministère de la Santé et de la Prévention Médicale a été organisée le 31 janvier 2005 à la veille du démarrage de la collecte des données. La Radio Télévision nationale, les Radios privées et la presse écrite ont largement fait écho de cette rencontre. Une équipe de reportage a également suivi les équipes sur le terrain pour prendre des images des différentes séquences de l'enquête et interviewer des ménages, des partenaires au développement, des utilisateurs et des autorités et responsables administratifs et locaux. Ces différents éléments ont permis de faire plusieurs reportages à la télévision nationale pour informer et sensibiliser les populations.
Un dossier administratif comprenant l'ensemble des correspondances adressées par Monsieur le Ministre de la Santé et de la Prévention Médicale aux autorités régionales et élus locaux, une carte professionnelle et un ordre de mission a été constitué pour chaque agent.
COLLECTE DES DONNEES SUR LE TERRAIN
La collecte des données sur le terrain s'est effectuée entre le 1er février et le 10 juin 2005. Pour permettre aux équipes de bénéficier d'une supervision rapprochée des membres de l'encadrement pendant l'étape cruciale du démarrage de la collecte, il a été décidé de faire travailler toutes les équipes en même temps à Dakar. Cette approche a permis en outre d'alimenter plus facilement et plus rapidement les opératrices de saisie en questionnaires remplis.
Conformément à la méthodologie de l'enquête, les prélèvements de sang pour les tests d'anémie et du VIH étaient menés en même temps que les interviews auprès des ménages. Les résultats des tests d'anémie étaient immédiatement communiqués aux intéressés par les personnels d'enquête. Les échantillons de sang étaient récupérés à l'occasion des missions de supervision et transmis au Laboratoire de Bactériologie Virologie du CHU de l'Hôpital Le Dantec. Après l'administration des questionnaires dans un ménage, des dépliants d'information sur l'anémie et la nutrition (fournis par Macro international) et sur la santé de l'enfant (BASICS-II) ont été distribués au ménage.
Une première évaluation des travaux de terrain, doublée d'une séance de consolidation de la formation a eu lieu après une semaine de travail dans la région de Dakar. Les équipes ont été par la suite affectées dans les différentes régions de l'intérieur du pays.
La saisie et le traitement des données ont été effectués en utilisant le logiciel CS Pro (Census and Survey Processing System) développé par le programme MEASURE DHS+ de Macro et le Bureau of Census des Etats Unis.
Macro a envoyé un informaticien pour la formation et le démarrage des travaux de saisie en collaboration avec l'informaticien responsable du traitement des données du CRDH et son assistant. L'informaticien de Macro a également procédé à l'installation des programmes informatiques nécessaires pour la saisie des résultats d'analyse au LBV. La chaîne de traitement des informations sur les échantillons de sang a été testée avec succès.
Vingt opératrices de saisie ont été présélectionnées pour les travaux de saisie. Ces vingt personnes ont été soumises à un test de sélection (31 janvier 2005) à l'issue duquel 14 ont été retenues. Elles ont subi une formation de mise à niveau de trois jours (3, 4 et 5 février 2005) pour se familiariser avec les questionnaires de l'EDS-IV. Les travaux de saisie proprement dits ont démarré le 9 février 2005, soit une semaine après le démarrage de l'enquête sur le terrain.
Quatre agents de bureau étaient chargés de la vérification des questionnaires venus du terrain avant de les transmettre à la saisie. Près de 60 % des questionnaires ont fait l'objet d'une double saisie pour éliminer du fichier le maximum d'erreurs de saisie. Par ailleurs, un programme de contrôle de qualité permettait de détecter pour chaque équipe et même, dans certains cas, pour chaque enquêtrice/enquêteur, certaines des principales erreurs de collecte. Ces informations étaient immédiatement répercutées aux équipes de terrain lors des missions de supervision, afin d'améliorer la qualité des données.
À la suite de la saisie, les données ont été éditées en vue de vérifier la cohérence interne des réponses. La vérification finale a été réalisée par une équipe d'informaticiens de Macro en collaboration avec l'équipe technique de l'enquête.
Les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. L'échantillon sélectionné pour l'EDS-IV n'est qu'un parmi un grand nombre d'échantillons de même taille qui peuvent être sélectionnés dans la même population avec le même plan de sondage. Chacun de ces échantillons peut produire des résultats peu différents de ceux obtenus avec l'échantillon actuellement choisi. L'erreur de sondage est une mesure de cette variabilité entre tous les échantillons possibles. Bien que cette variabilité ne puisse pas être mesurée exactement, elle peut être estimée à partir des données collectées.
L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne, proportion ou taux), elle est la racine carrée de la variance du paramètre. L'erreurtype peut être utilisée pour calculer des intervalles de confiance dans lesquels nous considérons que la vraie valeur du paramètre avec un certain niveau de confiance se trouve. Par exemple, la vraie valeur d'un paramètre se trouve dans les limites de sa valeur estimée plus ou moins deux fois son erreur-type, avec un niveau de confiance de 95%.
Si l'échantillon avait été tiré à partir d'un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de l'EDS-IV étant un échantillon stratifié et tiré à deux degrés, des formules plus complexes ont été utilisées. Le module « erreurs de sondage » du logiciel ISSA a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant une méthodologie statistique appropriée. Ce module utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes tels que l'indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe : c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si un sondage aléatoire simple avait été utilisé. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de même taille : la valeur 1 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu'un échantillon aléatoire simple, alors qu'une valeur supérieure à 1 indique un accroissement de l'erreur de sondage dû à un plan de sondage plus complexe et moins efficace du point de vue statistique. Le logiciel calcule aussi l'erreur relative et l'intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour l'EDS-IV ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats de l'enquête sont présentés dans une annexe du Rapport Final pour le Sénégal, pour le milieu urbain et le milieu rural, et pour chacune des 11 régions administratives. Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne, proportion ou taux) et la population de base sont présentés dans le tableau B.1 du Rapport Final. Les tableaux B.2 à B.15 présentent la valeur de la statistique (M), l'erreur-type (ET), le nombre de cas nonpondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS), l'erreur relative (ET/M), et l'intervalle de confiance à 95 % (M±2ET) pour chaque variable. L'effet du plan de sondage (REPS) est non-défini quand l'écart type sous l'échantillon aléatoire simple est zéro (quand l'estimation est proche de 0 ou 1). Dans le cas de l'indice synthétique de fécondité, le nombre de cas non-pondérés n'est pas pertinent, car la valeur non-pondérée de femmes-années d'exposition au risque de grossesse n'est pas connue.
L'intervalle de confiance est interprété de la manière suivante : pour la variable Enfants nés vivants, l'EDS-IV a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 2,655 pour l'ensemble des femmes, auquel correspond une erreur-type de 0,041 enfants. Dans 95 % des échantillons de taille et de caractéristiques identiques, la valeur réelle du nombre moyen d'enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans se trouve entre 2,655 - 2×0,041 et 2,655 + 2×0,041, soit 2,573 et 2,737.
Les erreurs de sondage ont été analysées pour l'échantillon national de femmes et pour deux groupes d'estimations : (1) moyennes et proportions, et (2) taux démographiques. Les erreurs relatives (ET/M) des moyennes et proportions se situent entre 0,5 % et 22,3 % avec une moyenne de 4,7 %. Les erreurs relatives les plus élevées sont généralement celles des estimations de très faible valeur (par exemple, parmi les femmes actuellement en union qui Utilise actuellement le DIU). Si on enlève les estimations de très faible valeur (moins de 10 %), la moyenne tombe à 2,8 %. Ainsi, en général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l'ensemble du pays sont faibles, sauf dans les cas de très faibles proportions. L'erreur relative de l'indice de fécondité est assez faible 2,5 %. Cependant, pour les taux de mortalité, l'erreur relative moyenne est plus élevée 5,8 %.
Il existe des différences entre les erreurs relatives au niveau des sous-échantillons. Par exemple, pour la variable Enfants nés vivants des femmes âgées de 40 à 49 ans, l'erreur relative pour l'échantillon de femmes est respectivement de 1,7 %, 3,3 % et 5,8 % pour l'ensemble du pays, le milieu urbain et Dakar. Pour l'échantillon national de femmes, la moyenne de la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) calculée pour l'ensemble des estimations est de 1,68 ce qui veut dire que, par rapport à un échantillon aléatoire simple, l'erreur de sondage est multipliée en moyenne par un facteur de 1,68 parce qu'on utilise un plan de sondage complexe (par grappes et à plusieurs degrés) et moins efficace.
Les erreurs de mesure sont celles associées à la mise en œuvre de la collecte et de l'exploitation des données telles que l'omission de ménages sélectionnés, la mauvaise interprétation des questions de la part de l'enquêtrice ou de l'enquêtée, ou les erreurs de saisie des données. Bien que tout le possible ait été fait pour minimiser ce type d'erreur pendant la mise en œuvre de l'EDS-IV, il est difficile d'éviter et d'évaluer toutes les erreurs de mesure.
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