CMR_1991_DHS_v01_M
Enquête Démographique et de Santé 1991
Name | Country code |
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Cameroon | CMR |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS II
L'Enquête Démographique et de Santé 1991 est la première EDS réalisée au Cameroun.
L'Enquête Démographique et de Santé au Cameroun (EDSC) est une enquête par sondage, réalisée au niveau national, dont l'objectif est de fournir des informations détaillées sur la fécondité, la planification familiale, la santé de la mére et de l'enfant et la mortalité infanto-juvénile. Faisant suite à l'Enquête Nationale sur la Fécondité (ENF) de 1978 et au Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 1987, les résultats de I'EDSC permettent de mettre en lumière les changements intervenus au Cameroun durant ces treize dernières années, en particulier en ce qui concerne les niveaux de fécondité, de connaissance et d'utilisation de la planification familiale et de mortalité infanto-juvénile. Au cours de I'EDSC, réalisée sur le terrain d'avril à septembre 1991, 3 538 ménages, 3 871 femmes en âge de procréer (15-49 ans) et 814 maris appartenant à ces ménages ont été enquêtés avec succès sur l'ensemble du territoire national.
L'EDSC vise les objectifs suivants:
Sample survey data
L'Enquête Démographique et Santé 1991 du Cameroun couvre les thèmes suivants :
National
L'univers de l'enquête couvre les ménages, les femmes éligibles du ménage, c'est-à-dire, toutes les femmes âgées de 15-49 ans, ayant passées la nuit précédant l'interview dans le ménage sélectionné, quel que soit leur statut de résidence, les hommes et les enfants de moins de cinq ans.
Name | Affiliation |
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Direction Nationale du Deuxième Recensement Général de la Population et de l'Habitat | Ministère du Plan et de l'Aménagement du Territoire |
Name | Role |
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Macro International Inc. | Appui technique |
Name | Role |
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United States Agency for International Development | Appui financier |
Le plan de sondage de l'Enquête démographique et de Santé au Cameroun (EDSC) avait prévu initialement un échantillon national de 6 300 femmes âgées de 15 à 49 ans. A la suite d'une révision du budget et de l'organisation des travaux de l'enquête, cet échantillon s'est avéré trop grand. On a donc réduit l'échantillon de 6300 à 4500 femmes environ, soit à peu près 70 pour cent de l'échantillon initial. Pour réduire cet échantillon, on a conservé le plan de sondage initial et on a tiré un sous-échantillon de l'échantillon existant. Cet annexe présente une description générale du premier plan de sondage - structure de l'échantillon, procédé de stratification, probabilité de sondage - mais avec les paramètres de sondage qui correspondent à l'échantillon final retenu.
OBJECTIFS
Le plan initial de l'enquête avait prévu un échantillon national de femmes âgées de 15 à 49 ans. Comme les villes de Yaoundé et de Douala, les deux plus grandes villes du pays, ne constituent qu'environ 14 pour cent de la population, un échantillon proportionnel ne leur aurait pas alloué suffisamment de femmes pour les analyses détaillées qu'on souhaitait effectuer dans ces villes. On avait donc doublé le taux de sondage à Yaoundé/Douala par rapport au taux global afin d'assurer un échantillon suffisant dans ces villes. Dans ce but, on avait créé deux grands domaines d'étude avec des taux de sondage différents, mais au sein de chaque domaine, on avait appliqué un taux homogène afin que l'échantillon tiré soit auto-pondéré. Cependant, après la réduction uniforme d'un tiers de l'échantillon, l'échantillon obtenu pour les centres urbains autres que Yaoundé/Douala s'est avéré trop petit. On a donc changé le plan initial pour créer trois grands domaines d'études avec des taux de sondage différents: Yaoundé/Douala, le reste des centres urbains (les "autres villes") et le milieu rural. L'échantillon reste auto-pondéré au sein de chaque domaine.
UNITES AREOLAIRES DE SONDAGE
L'ensemble des zones de dénombrement (ZD) qui constituent la base aréolaire de sondage ont été délimitées en 1986 en vue du 2eme Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) réalisé en 1987. Il s'agit d'environ 10000 zones d'une taille moyenne de 1000 habitants, classées par arrondissement et département à l'intérieur de chaque province. Une carte existe pour chaque ZD ainsi qu'une carte au niveau de chaque arrondissement qui permet de situer les limites de toutes les ZD de chaque arrondissement.
STRUCTURE DE L'ECHANTILLON
L'échantillon a été tiré à deux degrés. Au premier degré, on a tiré un certain nombre de ZD après une stratification géographique de ces ZD, avec des probabilités proportionnelles/t leur taille, la taille étant l'effectif des ménages recensés dans la ZD. A la suite d'un dénombrement des ménages résidant dans chaque ZD, on a tiré, au deuxième degré, un échantillon de ménages à partir des listes établies parle dénombrement.
STRATIFICATION
Dans le fichier du RGPH, les ZD sont classées en urbaines ou rurales. En plus des grandes villes, tous les chefs-lieux d'arrondissement et de district sont aussi classés en urbains. Comme certaines de ces agglomérations ont moins de 1000 habitants et comme on peut mettre en doute leur caractère vraiment urbain du point de vue des comportements socio-d6mographiques, on a décidé, dans le cadre de I'EDSC, de classer toutes les ZD des villes de moins de 5000 habitants dans les strates rurales. Les trois grandes strates retenues correspondent exactement aux trois domaines d'études présentés plus haut. Ces trois grandes strates sont le milieu rural (y compris les zones considérées comme urbaines au RGPH mais ayant moins de 5 000 habitants), Yaoundé/Douala et les "autres villes" (non compris les zones urbaines du RGPH ayant moins de 5000 habitants).
Dans chacune des strates, un sondage systématique des ZD a été retenu afin d'introduire un élément de stratification lié à l'ordre de présentation des unités dans la liste qui constitue la base de sondage. Dans ce but, un reclassement des arrondissements, qui figurent actuellement par ordre alphabétique dans le fichier du RGPH, a été nécessaire afin de les présenter par ordre géographique et notamment par ordre "serpentin." Ceci assure que les unités voisines dans la liste sont voisines sur le terrain. A l'in, rieur des arrondissements, les ZD figurent déjà dans un ordre plus ou moins géographique et on n'a pas introduit de modification.
PROBABILITE DE SONDAGE
Pour les formules de probabilité de sondage se reporter aux annexes du rapport
PARAMETRES DE SONDAGE
Les analyses coût/variance menées dans le cadre d'autres enquêtes analogues indiquent un nombre optimal d'environ 30 femmes à enquêter par grappe. En supposant un taux de non-réponse de 10 pour cent approximativement, et en prenant 1,179 comme nombre moyen de femmes en âge de procréer par ménage, on est arrivé à 28 ménages à sélectionner en moyenne par grappe.
ECHANTILLON MARI
L'EDSC a prévu une enquete auprès d'un sous-échantillnn de 50 pour cent des matis de toutes les femmes éligibles, qu'elles soient enqu&ées avec succès ou non, pour pouvoir mener aussi bien une analyse ponant sur les matis qu'une analyse comparative femme-mati. Pour le tirage de l'échantillon mari, deux modes de tirage différents ont été utilisés dans le milieu rural et le milieu urbain (y compris Yaoundé/Douala). En milieu rural, l'enqu&e a porté sur tous les matis des femmes éligibles, dans une grappe sur deux. En milieu urbain (y compris Yaoundé/Douala), les m ails ont été enqu~tés dans toutes les grappes, mais seulement dans un ménage sur deux.
Des 154 grappes tirées, 149 seulement ont été couvertes sur le terrain. Pour des raisons diverses, cinq grappes n'ont pas été enquêtées: une grappe dans la province de l'Adamaoua, restée inaccessible pendant la période de l'enquête en raison de grandes pluies et quatre dans la province du Nord-Ouest non enquêtées pour des raisons de force majeure.
A l'intérieur des 149 grappes, on a sélectionné 4272 ménages, dans lesquels 4147 femmes éligibles ont été identifiées pour l'enquête individuelle femme et un sous-échantillon du 1011 maris a été sélectionné pour l'enquête mari. Parmi les ménages sélectionnés, 3647 ont été identifi6s et 3538 ont 6Ié enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 97,0 pour cent. Parmi les femmes éligibles, 4106 ont été identifiées et 3871 enquêtées avec succès, soit un taux de réponse de 94,3 pour cent et enfin, parmi les matis éligibles, 998 ont été identifiés et 814 enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 81,6 pour cent.
L'EDSC a utilisé quatre types de questionnaires différents: le questionnaire ménage; le questionnaire individuel femme; le questionnaire individuel mari; le questionnaire communautaire. Les versions française et anglaise des questionnaires ménage, femme et mari ont été traduites en trois langues nationales: Ewondo, Pidjin et Fonfouldé.
a) Le questionnaire ménage permet d'enregistrer tous les membres du ménage avec certaines de leurs caractéristiques: nom, lien de parenté avec le chef de ménage, sexe, âge, situation de résidence, niveau d'instruction... En dehors de ces caractéristiques, ce questionnaire comporte une page de couverture pour l'identification du ménage et le résultat de l'interview. La dernière page contient des informations sur les caractéristiques du logement et la possession de certains biens de consommation durables par le ménage. Le but premier de ce questionnaire est de fournir les informations permettant d'établir le dénominateur servant au calcul des taux démographiques (mortalité, natalité, fécondité), et d'identifier les femmes éligibles à interviewer individuellement, ainsi qu'éventuellement leurs maris.
b) Le questionnaire femme de I'EDSC a été élaboré sur la base du questionnaire Modèle B de DHS (questionnaire pour les pays ~t faible prévalence contraceptive). Cependant, quelques modifications y ont été introduites pour tenir compte des réalités nationales. Le questionnaire individuel femme est utilisé peur enregistrer les informations concernant les femmes éligibles, c'est-à-dire, toutes les femmes âgées de 15-49 ans, ayant passées la nuit précédant l'interview dans le ménage sélectionné, quel que soit leur statut de résidence. Ce questionnaire comprend une page de couverture, similaire à celle du questionnaire ménage, et neuf sections qui traitent des thèmes suivants:
c) Le questionnaire individuel mari a la même contexture que le questionnaire précédent, mais sous une forme plus résumée. La page de couverture est identique. Le questionnaire comporte trois sections: caractéristiques sociodémographiques des enquêtés, contraception et préférences en matière de fécondité. Les deux dernières sections ont pour objet de mesurer les connaissances, les opinions et les pratiques du mari en matière de planification familiale.
d) Le questionnaire communautaire est divisé en deux parties: La première comporte l'identification de la grappe ainsi qu'une série d'informations sur les infrastructures socio-économiques de l'unité administrative dans laquelle est située cette grappe. La deuxième partie est destinée a recueillir des informations sur la disponibilité des différentes formations sanitaires et, éventuellement, les services qu'elles proposent.
Start | End |
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1991-04 | 1991-09 |
Name | Affiliation |
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Direction Nationale du Deuxième Recensement Général de la Population et de l'Habitat | Ministère du Plan et de l'Aménagement du Territoire |
Les superviseurs ont été choisis parmi les cadres démographes et statisticiens de la Direction Nationale du 2 ème RGPH.
Des missions de supervision étaient régulièrement organisées sur le terrain dans le but de renforcer, auprès des enquêtrices, les controles et les conseils pour garantir la qualité des données. A l'occasion de ces missions, des séances de travail étaient régulièrement organisées, au cours desquelles des observations étaient faites sur le travail des équipes de terrain. La saisie des données se faisant en même temps que la collecte, le service informatique produisait une série de tableaux de qualité des données permettant de mettre en évidence les erreurs les plus importantes commises par chaque équipe pendant la collecte. Ces tableaux constituaient pour les superviseurs de terrain, un outil efficace pour signaler aux enquêtrices certains problèmes rencontrés sur le terrain. Ces missions relayaient le travail de contrôle permanent qu'effectuaient le chef d'équipe et la contrôleuse. Par ailleurs, toutes les équipes ont bénéficié d'un encadrement approprié des autorités administrative.
PERSONNEL ET CALENDRIER DES ACTIVITES DE I'EDSC
Pour les besoins de cette enquête, une Direction Nationale de I'EDSC a été mise en place sous l'autorité d'un Directeur National. Dans le cadre de l'exécution de ses tâches quotidiennes, le Directeur National était assisté par un Directeur Technique, une comptable et une secrétaire. Le Directeur Technique encadrait les superviseurs et le personnel d'enquête et assurait la coordination générale des travaux informatiques.
Par ailleurs, des consultants nationaux ont effectué la traduction des questionnaires en trois langues nationales et la formation en mesures anthropométriques. Enfin, une assistance technique internationale dans plusieurs domaines (sondage, conception des questionnaires, formation des personnels d'enquête, traitement et analyse des données) a complété le travail de l'équipe de I'EDSC.
En ce qui concerne le recrutement et la formation du personnel de terrain, ils se sont effectués en deux étapes:
La première étape a été consacrée au personnel chargé d'exécuter le dénombrement et le pré-test. Pour le dénombrement, 12 personnes ont été recrutées. Pour le pré-test, 12 enquêtrices ont également été sélectionnées pour interviewer un échantillon de 250 femmes à Yaoundé et à Mbankomo (milieu rural å la périphérie de Yaoundé). La formation a été assurée, d'une part, par le Directeur Technique de I'EDSC et les consultants camerounais en ce qui concerne les mesures anthropométriques et, d'autre part, par les assistants techniques de DHS. Le pré-test a donné un bon cadre de formation pour les superviseurs et a permis de revoir la présentation des questionnaires et la formulation de certaines questions pour mieux les adapter aux réalités du pays. La deuxième étape a concerné l'enquête proprement dite. Le recrutement du personnel s'est effectué d'après le plan suivant:
La formation de tout ce personnel a duré près de quatre semaines, du 19 mars au 12 avril 1991. Elle consistait, d'une part, en des exposés théoriques ayant pour but de donner aux participants quelques notions concernant le planning familial et la sant6 maternelle et infantile et d'autre part en des exercices pratiques sur la façon de remplir les questionnaires. Les cours étaient donnés en français et en anglais et, par la suite, des compléments de formation ont été donnés dans les trois langues nationales utilisées pondant l'enquête. Cette formation a été complétée par des exercices pratiques de mesures anthropométriques sur des enfants de 0-4 ans en salle et dans deux centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) de la ville de Yaoundé.
S'agissant du calendrier, les opérations de I'EDSC se sont déroulées conformément au planning prévu. Mais il convient cependant de signaler qu'à cause de certaines difficultés majeures rencontrées au cours de l'exécution de l'enquête, les dates initiales d'exécution de certaines activités ont légèrement été modifiés.
COLLECTE DE DONNEES
L'enquête principale sur le terrain a duré cinq mois, du 25 avril au 25 septembre 1991. Un retard d'un mois a été enregistré sur la durée des travaux de terrain pour des raisons de force majeure. Six équipes avaient été constituées; chacune d'elle disposait de l'ensemble des documents et équipement d'enquête (dossiers techniques, croquis ou cartes des grappes échantillons, questionnaires, manuels, fiches de contrôle, lettre d'introduction, toise, balance, ...). En outre, celles évoluant hors de Yaoundé et de Douala disposaient d'un véhicule.
Des missions de supervision étaient régulièrement organisées sur le terrain dans le but de renforcer, auprès des enquêtrices, les controles et les conseils pour garantir la qualité des données. A l'occasion de ces missions, des séances de travail étaient régulièrement organisées, au cours desquelles des observations étaient faites sur le travail des équipes de terrain. La saisie des données se faisant en même temps que la collecte, le service informatique produisait une série de tableaux de qualité des données permettant de mettre en évidence les erreurs les plus importantes commises par chaque équipe pendant la collecte. Ces tableaux constituaient pour les superviseurs de terrain, un outil efficace pour signaler aux enquêtrices certains problèmes rencontrés sur le terrain. Ces missions relayaient le travail de contrôle permanent qu'effectuaient le chef d'équipe et la contrôleuse. Par ailleurs, toutes les équipes ont bénéficié d'un encadrement approprié des autorités administratives.
L'exploitation des données s'est déroulée en quatre étapes:
a) Réception et classement des dossiers
Tous les questionnaires remplis, contrôlés et regroupés par grappe sur le terrain, étaient ramenés à la Direction Nationale de I'EDSC à Yaoundé par les superviseurs au retour de leurs missions. Après un certain nombre de contro1es, ils étaient classés dans une salle réservée à cet effet. Cette salle avait été aménagée et équipée d'étagères divisées en casiers, numérotés de 1 à 154, le nombre de grappes initialement sélectionnées.
b) Vérification
La vérification effectuée consistait en un contro1e d'exhaustivité de l'échantillon par rapport aux fiches de terrain et en une vérification sommaire de la cohérence des données. Ce travail était exécuté par un contrôleur sous l'autorité d'un superviseur de terrain. Cette phase commencée trois semaines après le démarrage de la collecte et menée parallèlement aux opérations de terrain a permis d'améliorer la qualité des données recueillies.
c) Saisie/édition des données
La saisie/édition des données sur disquettes a été effectuée à la Direction Nationale du 2eme RGPH sur six micro-ordinateurs (type NCR PC 6) dont la mémoire vive avait été étendue de 512 K à 640 K pour répondre aux contraintes du logiciel ISSA (Integrated Systems for Survey Analysis) fourni par Macro International Inc. à cet effet. Une équipe de six agents et d'un moniteur était chargée de cette phase. Ces agents avaient été recrutés parmi l'ancien personnel de saisie du 2ème RGPH. Ils avaient suivi le stage de formation des enquêtrices avant de suivre leur propre formation sur ISSA. Pendant les premières semaines, chaque grappe assignée à un agent pour la saisie était vérifiée à 100 pour cent au moyen d'une double saisie par un autre agent. Par la suite, cette double saisie était seulement effectuée par deux opérateurs sur cinq. C'est pendant la saisie/édition des données que les spécifications couvrant les contrôles des étendues, des sauts et de cohérence simple ont été gérées; la plupart des contrô1es de cohérence complexes ont été effectues lors de la deuxième étape de nettoyage de fichier.
d) Traitement des données
Le traitement informatique de I'EDSC s'est effectué en deux étapes:
Nettoyage des données: Après la saisie/édition des données d'une grappe, un programme de contr01e était exécuté pour vérifier la cohérence interne des réponses. En rapport avec la fiche d'exploitation et des marginaux des questionnaires, ce programme a permis de détecter également les erreurs d'exhaustivité. Il a fallu en général deux passages pour nettoyer les données d'une grappe. Après que ce travail, mené grappe par grappe, ait été terminé (début novembre 1991), les données de l'ensemble des grappes ont été réunies et un dernier contro1e, effectué également en deux passages, a permis de produire un premier fichier de données épurées. Par la suite, les dates de certains événements qui avaient été omises ont été imputées, produisant ainsi un deuxième fichier (vers mi-novembre 1991) devant servir à la tabulation préliminaire. Après cette dernière version du fichier, des recodifications (autres réponses) et une série de vérifications supplémentaires ont été appliquées (au siège de Macro International Inc.) pour donner lieu, en février 1992, à un troisième fichier des données (fin février 1992) devant servir à l'obtention des résultats définitifs.
Tabulation: La dernière action dans le processus d'exploitation consistait à passer les programmes de tabulation. La tabulation des résultats préliminaires a eu lieu courant novembre 1991 et celle des résultats définitifs en avril 1992.
L'ensemble des opérations de contrôle et de nettoyage de fichier ainsi que la tabulation des données ont été aussi réalis6es au moyen du logiciel ISSA.
les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. Les estimations qui figurent dans ce rapport ont été obtenues à partir d'un échantillon pondéré de 3871 femmes âgées de 15 à 49 ans. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'autres enquêtées, on a tout lieu de penser que les fréquences des réponses auraient éte quelque peu différentes de celles que l'on a présentées. C'est l'incertitude de cette assomption que reflète l'erreur de sondage; celle-ci permet donc de mesurer le degré de variation des réponses suivant l'échantillon.
L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne ou proportion). On l'estime fi partir de la variance des réponses dans l'échantillon morne: l'erreur-type est la racine carrée de la variance. Cet indice a pour propriété que dans 95 pour cent des échantillons de taille et de caractéristique identiques, la valeur vraie d'un paramètre pour l'ensemble d'une population se trouve a l'intérieur de l'intervalle de + 2 ET.
Si l'échantillon des femmes avait été tiré d'après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de I'EDSC est un échantillon stratifié a deux degrés. Par conséquent, on a besoin d'utiliser des formules plus complexes. Le logiciel CLUSTERS, développé par l'International Statistical Institute pour l'Enquête mondiale de fécondité, a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe: c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si on avait eu recours à un sondage aléatoire simple. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de la même taille: la valeur 1,0 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu'un échantillon aléatoire simple, alors qu 'une valeur supérieure à 1,0 indique un accroissement de l'erreur de sondage dfi à un plan de sondage plus complexe et moins efficace au point de vue statistique. Le logiciel CLUSTERS calcule aussi l'erreur relative et l'intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour I'EDSC ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats sont pr6sentés dans cet annexe pour le pays en entier, l'ensemble du milieu urbain, le milieu rural, l'ensemble des deux grandes villes Yaoundé/Douala, l'ensemble des "autres villes," et les quatre groupes de provinces (Adamaoua/Nord/Extrême-Nord, Centre/Sud/Est, Nord-Ouest/Sud-Ouest et Ouest/Littoral). Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne ou proportion) et la population de base sont présentés dans le Tableau D.1. Les Tableaux D.2 à D.10 présentent la valeur de la statistique (bi), l'erreur-type (ET), le nombre de cas non-pondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS), l'erreur relative (ET/M), et l'intervalle de confiance à 95 % (M_+_2ET) pour chaque variable.
En général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l'ensemble du pays sont faibles, sauf dans le cas de très faibles proportions. On remarque certaines différences dans les erreurs relatives au niveau des sous-6chantillons: par exemple, pour la variable ENVIV (enfants nés vivants des femmes figé, es de 15 à 49 ans), l'erreur relative en tant que pourcentage de la moyenne estimée est, respectivement, de 1,9%, 2,6% et 3,3% pour l'ensemble des femmes du pays, pour celles du milieu rural et pour celles du milieu urbain.
Pour la même variable (ENVIV) et pour l'ensemble des femmes, I'EDSC a donn6 un nombre moyen d'enfants nés vivants de 3,192 auquel correspond une erreur-type de 0,061 enfant. La fourchette dans laquelle se place la moyenne + 2 Er est donc 3,070 et 3,313. La probabilité que la vraie valeur du nombre moyen d'enfants nés vivants chez les femmes âges de 15 à 49 ans soit à l'intérieur de cet intervalle est de 95%.
On appelle erreurs de mesure les biais imputables a la mise en œuvre de la collecte et de l'exploitation des données tels que l'omission de ménages sélectionnes, la mauvaise interprétation de questions, soit de la part de l'enquêtrice, soit de la part de l'enquêtée, ou encore tels que les erreurs de saisie des données. Quoique tout le possible ait été fait pour minimiser ce type d'erreur pendant la mise en œuvre de I'EDSC, il est très difficile d'éviter et d'évaluer toutes les erreurs de mesure.
Name | URL | |
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MEASURE DHS | http://www.measuredhs.com | archive@measuredhs.com |
L'utilisation des données doit être mentionnée par l'inclusion d'une référence bibliographique contenant au minimum:
L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
Name | Affiliation | URL | |
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General Inquiries | info@measuredhs.com | www.measuredhs.com | |
Data and Data Related Resources | archive@measuredhs.com | www.measuredhs.com | |
Institut National de la Statistique | INS | http://www.statistics-cameroon.org/ |