Type | Working Paper |
Title | Dynamic of non monetary poverty in Cameroon between 2001 and 2007: multiple component analysis and stochastic dominance tests |
Author(s) | |
Publication (Day/Month/Year) | 2010 |
URL | https://core.ac.uk/download/pdf/6776754.pdf |
Abstract | A l’aide de l’Analyse en Correspondances Multiples (ACM), ce travail de recherche construit un Indicateur Composite de Pauvreté (ICP) non monétaire. Nous nous servons du logiciel SPAD à cet effet. La comparaison de l’évolution de la pauvreté non monétaire, évaluée à partir de l’ICP, est réalisée à l’aide des tests de dominance stochastique. A ce niveau, nous utilisons le logiciel DAD. En exploitant les données sur un certain nombre de ménages ; données constituées à partir des enquêtes officielles sur les conditions de vie des ménages au Cameroun (ECAM II, ECAM III)1 , quelque soit le milieu de résidence des ménages, nous présentons un portrait de l’évolution de la pauvreté entre 2001 et 2007. Pour analyser les transitions dans la pauvreté en milieu urbain et en milieu rural au Cameroun, nous suivons les trajectoires des ménages dans le temps. Une mesure de la pauvreté est un indice permettant de synthétiser l’ensemble des informations disponibles sur la population pauvre. Etant donnés divers indicateurs primaires de bien-être des ménages urbains et ruraux, nous mettons en relief un indicateur composite de pauvreté (ICP) qui résume le bien-être de ces ménages. Le critère principal retenu pour la construction de cet ICP, en ce qui concerne le choix des variables pertinentes, est le critère de consistance ordinale sur le premier axe factoriel (COPA). Ce critère est une condition nécessaire pour que l’ICP ordonne les ménages en fonction de leur niveau de bien-être. Les résultats montrent que quel que soit l’indice choisi, l’indicateur primaire de bien- être retenu, et quel que soit le seuil de pauvreté de référence choisi, au plan national la pauvreté non monétaire entre 2001 et 2007 a connu un accroissement pour les ménages les plus défavorisés initialement en 2001. C’est aussi le cas, dans les centres urbains. Quant aux ménages classés comme riches en 2001, ils connaissent aussi une forte entrée dans la pauvreté non monétaire en 2007. La classe des ménages moyens connait au niveau national, comme en milieu urbain, une nette amélioration de sa situation. Par contre le nombre de ménages ruraux en situation de pauvreté non monétaire est plus fort en 2007 qu’en 2001 au Cameroun. On peut donc dire que la pauvreté non monétaire tend à devenir un phénomène rural. Les recommandations de politique économique se déclinent en une amélioration de l’accessibilité aux infrastructures sociales de base, aux infrastructures de communication, l’accroissement de l’électrification, de la qualité de l’habitat et de l’offre en eau potable en zone rurale et en zone urbaine, mais surtout en zone rurale. |