Abstract |
Il est évident que l’industrie génère des risques et cause des nuisances ce qui influe malheureusement de façon négative sur l’environnement en général et la population en particulier. Même si l’Algérie n’est pas encore fortement industrialisée, il ne demeure pas moins que le pays est concerné par les risques. Le problème est imputable non pas à l’industrie elle-même, mais à la manière dont elle est conduite et gérée par les hommes : conduite par un secteur public évoluant en toute impunité, sous une tutelle inconsciente, en l’absence d’associations et ONG agissantes et d’un contexte juridique et législatif tardif et permissible, l’industrie algérienne s’installait et fonctionnait là et comme elle voulue. C’est-à-dire sans tenir compte de cet impératif qui a demeuré absent jusqu’à une date récente. En Algérie, les industries à risque majeur se concentrent particulièrement dans deux sites : les pôles pétrochimiques d’Arzew et de Skikda. Dans la wilaya d’Alger, le nombre total des unités industrielles à risque qui s’y trouvent s’élève à 1981 unités. Des facteurs naturels et anthropiques aggravent la situation. |