Abstract |
La mobilité résidentielle a eu des effets sur la structure démographique des communes centrales en décroissance démographique et les périphériques qui connaissent des gains migratoires. La part des jeunes et des enfants devenant plus importante dans les communes de banlieue croissant ainsi la demande en infrastructures de base : éducation, santé, transport,…. La mobilité résidentielle a eu aussi des répercussions socio-spatiales très significatives, des contrastes sociaux apparaissent entre des communes centrales bien équipées ayant un niveau d’instruction bien meilleur et des communes périphériques plus jeunes, sous équipées où les catégories sociales modestes sont plus présentes. En l’absence de toute stratégie d’Aménagement du Territoire dans ses dimensions autant nationale que régionale ou locale, stratégie qui dans le cas des villes aurait dû réguler les flux de populations, l’urbanisation ne pourra que se poursuivre de manière anarchique. Notre recherche se base sur l’analyse statistique des résultats du RGPH de 2008 et les représentations cartographiques des différents phénomènes liés à la mobilité résidentielle. |