Type | Book Section - Crise et célébrations sociales : les funérailles en pays bamiléké |
Title | Le village camerounais à l’heure de l’ajustement |
Author(s) | |
Publication (Day/Month/Year) | 1994 |
Page numbers | 236-245 |
URL | http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010004042 |
Abstract | Malgré (ou à cause de) l’émigration, la plupart des Bamiléké du Cameroun conservent avec leur terroir d’origine des liens très étroits marqués par des célébrations sociales comme les funérailles qui constituent l’ultime hommage de la collectivité aux morts bien après le deuil, cérémonie familiale, qui suit le décès. Au fil des ans, les funérailles bamiléké se sont transformées en une démonstration de prestige ou de réussite sociale par laquelle les (( élites >>, surtout urbaines, viennent recevoir la notabilisation véritable qu’elles attendaient. Si les organisateurs des funérailles ont pu se permettre ces manifestations ostentatoires, c’ est que l’économie caféière était prospère, et que d’importants transferts de fonds pouvaient s’effectuer de la ville vers la campagne, traduisant l’aisance financière des élites urbaines : hommes d’affaires, industriels, commerçants, fonctionnaires et salariés du secteur privé. |
» | Cameroon - Deuxième Recensement Général de la Population et de l'Habitat 1987 |