Abstract |
et article propose d’élucider la dynamique de la société urbaine camerounaise telle qu’elle construit la dichotomie homme-femme à travers diverses représentations de la sexualité. L’analyse a porté une attention particulière aux jeunes femmes dans la mesure où elles constituent encore un objet de transactions entre familles via le mariage et où elles subissent de plus en plus fréquemment des pressions afin de contribuer à l’économie familiale. Notre propos est d’interroger les contours de la notion de « sexualité transactionnelle » dans ce contexte. En effet, si ce mode de relations sexuelles ne concerne pas l’ensemble de la jeunesse camerounaise, les questions de santé publique qui y sont associées, celle de la protection face aux infections sexuellement transmissibles (IST), celle de la négociation de l’usage du préservatif face au VIH et, enfin, celle de l’utilisation de la contraception afin d’éviter des grossesses non désirées, concernent l’ensemble de la société. |