Abstract |
Libreville présente de profondes inégalités d’accès aux services d’eau et de collecte des déchets. Ni l’intervention directe de l’État, ni les formules libérales de gestion ne parviennent à les réduire. La situation semble toutefois paradoxale, tant les investissements urbains ont été importants. En réalité, ces derniers, orientés vers des infrastructures de prestige, ne sont pas parvenus à réduire des inégalités largement engendrées par les contraintes topographiques. En plus, les logiques d’action des prestataires de services ont aggravé les disparités. Le cas gabonais présente des originalités pouvant contribuer à enrichir les connaissances sur « la crise » des villes africaines. |