Type | Thesis or Dissertation |
Title | Comparaison des indicateurs d’obésité globale et abdominale chez les femmes Tunisiennes de 35 à 70 ans |
Author(s) | |
Publication (Day/Month/Year) | 2011 |
URL | http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers15-04/010063760.pdf |
Abstract | Contexte : La transition épidémiologique et nutritionnelle dans les pays émergents s’accompagne, en particulier chez les femmes, d’une forte progression de l’obésité qui induit un développement des risques métaboliques, qui peuvent être différents suivant le type d’obésité (globale ou abdominale). Objectifs : Comparer les formes globale et abdominale d’obésité chez les femmes Tunisiennes de 35 à 70 ans. Méthodes : L’étude transversale (2005) portait sur un échantillon national, stratifié, en grappes à 3 degrés (n=2961). On a utilisé des variables anthropométriques, pour l’obésité globale (Indice de Masse Corporelle IMC=poids/taille²=30 kg/m²) et abdominale (Tour de Taille TT=88 cm)). Les associations brutes et ajustées avec les variables physiologiques (âge, parité, ménopause) et socio- économiques (statut matrimonial, niveau d’instruction, profession, profession du chef de ménage, niveau économique du ménage) ont été estimées par régressions linéaire (différences de moyenne) et logistique (Odds Ratio de Prévalence), la variabilité géographique par un modèle mixte (effet aléatoire 24 divisions administratives). Résultats : 37,1% des femmes présentaient une obésité globale et 60,4% une obésité abdominale. Le contraste urbain (U) vs rural (R) était semblable pour les 2 types mais la variabilité géographique plus élevée pour l’obésité abdominale. Le niveau d’instruction était lié aux 2 types d’obésité, cependant, plus fortement avec l’obésité globale. Les deux mesures d’obésité (globale et abdominale) présentaient un gradient de prévalence croissant selon le niveau économique du ménage mais l’association est plus forte avec l’obésité globale. L’effet médiateur des facteurs socio-économiques sur le contraste U vs R est important pour les deux obésités ; mais si leur effet médiateur sur la variabilité géographique est élevé pour l’obésité globale, il est faible pour l’obésité abdominale. Conclusion : Les prévalences d’obésité sont très élevées chez les femmes tunisiennes de 35 à 70 ans et d’autant plus pour l’obésité abdominale impliquant des risques métaboliques et cardiovasculaires importants. Dans une perspective de prévention, différentes hypothèses doivent être envisagées pour expliquer ces différences de prévalences, d’associations avec les facteurs socio-économiques et de répartition géographique. |
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