Abstract |
De nombreuses villes des pays du sud se caractérisent par une forte urbanisation aux conséquences environnementales et sociales souvent désastreuses et très difficiles à gérer. Ziguinchor, ville de l’intérieur de 155 575 habitants et aux caractéristiques physico-géographiques limitantes, n’échappe pas à ce phénomène et à ses conséquences, tant sur le plan spatial que social. Le développement spatial de cette ville se caractérise par l’occupation de terrains parfois non aedificandi, à l’image du quartier de Goumel. Cette analyse se propose, après une synthèse sur la géographie de la ville et de son urbanisation, d’aborder trois aspects fondamentaux : le moteur de la périurbanisation, les marques des mutations spatiales et sociales et, enfin les conséquences environnementales d’un site que rien ne prédestinait à une occupation humaine aux fins d’habitation. |