Abstract |
La démolition, en 2002, des villages de pêcheurs ouest-africains établis dans la commune d’Owendo, au sud de Libreville, capitale du Gabon, avait été justifiée officiellement par la nécessité de lutter contre l’immigration clandestine par voie maritime et les formes de criminalité qui lui sont associées. A travers le présent article, l’auteur tente d’apporter une autre explication à cette décision, qu’il lie, en partie, à une vaste opération de spéculation foncière orchestrée par l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), dans le souci de promouvoir économiquement l’immense terrain domanial qu’il possède dans la commune. |