Influence du climat sur l’intensité et le démarrage des épidémies de méningites au Burkina Faso

Type Working Paper
Title Influence du climat sur l’intensité et le démarrage des épidémies de méningites au Burkina Faso
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2011
URL http://climatologie.u-bourgogne.fr/documents/theses_master/2012/M2_Fluck.pdf
Abstract
Depuis le XIXème siècle, l’Afrique est le continent le plus touché par les épidémies et les cas
de méningites bactériennes (Greenwood, 1999). Ces bactéries ont été apportées d’Europe, où
la première épidémie de méningite a été déclarée à Genève en 1805, via les troupes françaises
basées en Algérie (Chalmers & O’Farell, 1916). La propagation de la maladie dans les pays
sahéliens a pu se faire grâce aux pèlerins qui voyageaient du Sahel en direction de la
péninsule arabique ou encore via les soldats, notamment via les guerres entre colonies qui
impliquaient des volontaires sahéliens combattant les forces Anglo-Egyptiennes au début du
vingtième siècle (Greenwood, 2006).
La méningite bactérienne à laquelle nous nous intéressons ici est une forme de méningite
bactérienne à méningocoques provoquant une grave infection des fines membranes
enveloppant le cerveau et la moelle épinière. En Afrique, la bactérie Neisseria Meningitidis
est la bactérie la plus à même de déclencher d’importantes épidémies (OMS, 2004). Les
scientifiques ont recensé 12 formes différentes pour cette bactérie, ce sont les sérogroupes.
Les sérogroupes dominants en Afrique sont : A, B, C, W135 et X. La répartition géographique
et le potentiel épidémique varient d’un sérogroupe à l’autre. Ainsi, les sérogroupes A et W135
sont responsables de la plupart des épidémies au Burkina Faso (Alonso et al. 2005).

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