Type | Journal Article - Forest Ecology and Management |
Title | Utilization and traditional strategies of in situ conservation of iroko (Milicia excelsa Welw. C.C. Berg) in Benin |
Author(s) | |
Volume | 207 |
Issue | 3 |
Publication (Day/Month/Year) | 2005 |
Page numbers | 341-350 |
Abstract | Socio-cultural surveys were carried out on the basis of a questionnaire administered on 346 respondents in order to investigate cultural and ethnobotanic uses of Milicia excelsa in Benin. M. excelsa contributes to cure 45 human diseases. The different parts of the tree used are leaves (30.3%), bark (25.8%), root (23.6%), latex (10.1%), flaking bark (6.7%), wood, calcium concentrated in old trees, and gum (1.1% each). Fruits or seeds are rarely used. Six different forms of utilization were recorded: soaking (46.3%), bark or leaves decoction (32.8%), herb tea (11.9%), powder (6.0%), leaves or bark grounded and rolled up into ball (1.5%), component of offering to fetish (1.5%). Iroko wood is also used in carpentry and joinery for construction purposes; furniture as well as for building boats/canoes. Iroko tree is used as the conservatory of cultural values and incarnates many divinities, which differ significantly from one province to another (?2 = 1830.27; d.f. = 25; P < 0.01%). There is a significant difference between the provinces in respect of the recognition of the species (?2 = 268.71; d.f. = 17; P = 0.01%) and the population awareness about iroko as a sacred tree also varied from one province to another (?2 = 308.66; d.f. = 27; P = 0.01%). Veneration of the tree is the main approach of its conservation by local people. M. excelsa is conserved on farm, in sacred groves, in public places and in cemeteries. The different sacred objects used to symbolize the divinities incarnated by iroko are: pottery (36.36%), iron (11.11%), calabash (4.04%), candle (2.02%), piece of cloth (18.18%), sacrifice (13.13%), piece of money (3.0%), stone (2.05%), glassware (broken bottle, 2.02%), and convent (8.08%). There is a highly significant difference between provinces as far as the sacred objects are concerned (?2 = 183.037; d.f. = 19 and P < 0.001%). The conservation purposes also vary significantly from one region to other (?2 = 894.47; d.f. = 31; P < 0.01%). *** Des enquêtes sur les stratégies locales de conservation in situ de Milicia excelsa ont été réalisées sur la base de questionnaire administré à 346 personnes au Bénin. Il ressort que l’iroko contribue au traitement de 45 maladies chez les humains. Différents organes de la plante sont utilisés à savoir: les feuilles (30,3%), l’écorce (25,8%), les racines (23,6%), le latex (10,1%), les écailles (6,7%), le bois, le calcium accumulé dans les arbres âgés et la colle (1,12%). Les fruits ou graines sont très rarement utilisés. Les différents modes d’utilisation de ces organes sont la macération (46,3%), la décoction de l’écorce ou des feuilles (32,8%), infusion et trituration des feuilles (11,9%), la poudre (6%), la boule (1,5%), composante d’offrandes au fétiche (1,5%). L’iroko est aussi utilisé sur les plans artisanal (comme bois d’oeuvre en menuiserie et en sculpture) et culturel (comme conservatoire de la tradition). La connaissance de cet arbre varie de façon hautement significative d’un département à un autre (?2 = 268,71; d.f. = 17; P < 0,01%) de même que son titre d’arbre fétiche ou sacré ou pouvant recevoir des sacrifices (?2 = 308,66; d.f. = 27; P < 0,01%). L’arbre abrite plusieurs divinités qui diffèrent significativement d’un département à l’autre (?2 = 1830,27; d.f. = 25; P < 0,01%). La sacralisation est le moyen fondamental de conservation de l’iroko par les populations locales. Les pieds d’iroko conservés se retrouvent au champ, dans les forêts sacrées, sur les places publiques, et dans certains cimetières. Les différents objets servant à matérialiser les divinité incarnées par l’iroko sont: les poteries (36,36%), le fer (11,11%), la calebasse (4,04%), la bougie (2,02%), des banderoles (18,18%), les sacrifices (13,13%), les pièces de monnaie (3,0%), la pierre (2,05%), les verreries (2,02%), la présence d’un couvent (8,08%). Les objets utilisés varie de façon hautement significative d’un département à un autre (?2 = 183,04; d.f. = 19; P < 0,001%). Le degré de protection de M. excelsa varie de façon hautement significative d’un département à un autre dans l’aire culturelle vodun (?2 = 258,14; d.f. = 29; P < 0,01%). De la même manière les raisons de cette protection varient de façon hautement significative d’une région à une autre (?2 = 894,47; d.f. = 31; P < 0,01%). |
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