Abstract |
The evolution of land tenure in Ethiopia during the Imperial period directed towards private and individualized property is discussed both in general terms and by examining conditions at specific localities. This evolution was brought to an abrupt end by the land reform of 1975 with nationalization. The same logic of subsistence agriculture as in traditional tenures seems to be the basis for the reform. With the abandonment of the socialist transformation of agriculture no vision about future developments in land tenure seems to exist. Privatization is suggested to improve the security of land holding, to increase agricultural investment, to assist the development of other markets as well as preserve common pool resources.L’article étudie l’évolution du régime foncier éthiopien sous l’empire, d’un point de vue général et examinant la situation spécifique de certaines localités. Cette évolution, vers une propriété privée et individualisée des terres, a été brutalement interrompue par les nationalisations conduites dans le cadre de la réforme agraire de 1975. Celle-ci semble s’être appuyée sur la même logique d’agriculture de subsistance que celle qui sous-tendait les régimes fonciers traditionnels. Aujourd’hui, la transformation socialiste de l’agriculture ayant été abandonnée, il ne semble exister aucune vision pour l’évolution future du régime foncier. Un programme de privatisation est suggéré pour améliorer la sécurité du régime de possession des terres, accroître l’investissement agricole, faciliter le développement d’autres marchés et préserver les ressources communes. |