HTI_2012_DHS_v01_M
Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services 2012
Mortality, Morbidity, and Service Utilization Survey
Name | Country code |
---|---|
Haiti | HTI |
Demographic and Health Survey (Standard) - DHS VI
La cinquième Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS-V) a été réalisée par l’Institut Haïtien de l’Enfance (IHE) en collaboration avec l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatique (IHSI). D’autres institutions ont également apporté leur expertise à la réalisation de cette opération, en particulier le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) pour la réalisation des tests de dépistage du VIH ainsi que les Centres GHESKIO (Groupe Haïtien d’Étude du Sarcome de Kaposi et des Infections Opportunistes) d’Haïti pour le contrôle de qualité des tests de dépistage du VIH réalisés par le LNSP.
L’EMMUS-V, commanditée par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), a bénéficié de l’assistance technique du programme mondial des Enquêtes Démographiques et de Santé (Demographic and Health Surveys - MEASURE DHS) d’ICF International. Elle a été financée par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), l’Agence Canadienne de Développement International (ACDI), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM) par l’intermédiaire du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Limites méthodologiques
Il faut rappeler une fois encore que l’EMMUS-V a été réalisée seulement deux ans après le tremblement de terre de janvier 2010 qui a provoqué d’innombrables victimes (estimées à plus de 200 000) et le déplacement de centaines de milliers d’habitants. Au moment de la collecte des données, on estimait à plus d’un demi-million le nombre d’habitants qui vivaient encore dans des camps d’hébergements. Les données collectées au cours de l’EMMUS-V rendent donc compte de cette situation « exceptionnelle » et, en principe, temporaire. De ce fait, il faut être prudent dans l’interprétation des données, en particulier en ce qui concerne les comparaisons avec les données précédentes.
L’EMMUS-V a pour objectif de collecter, analyser et diffuser des données démographiques et de santé portant en particulier sur la fécondité, la planification familiale, la santé et l’état nutritionnel de la mère et de l’enfant, certaines maladies transmissibles telles que le choléra, le paludisme et le VIH/sida.
L’EMMUS-V est une enquête démographique et de santé portant sur la population en général et, en particulier, les femmes de 15 à 49 ans, les hommes de 15 à 59 ans et les enfants de moins de cinq ans. Les données recueillies au niveau des ménages et au niveau individuel couvrent douze domaines :
Sample survey data [ssd]
La portée de Haiti DHS 2012 comprend:
QUESTIONNAIRE MÉNAGE
• Identification ;
• Tableau de ménage ;
• Caractéristiques du ménage ;
• Travail des enfants de 5-14 ans ;
• Discipline de l'enfant ;
• Conséquences du tremblement de terre ;
• Faim et le choléra ;
• Poids, taille et niveau d'hémoglobine des enfants de 0-5 ans ;
• Poids, taille niveau d'hémoglobine et test du vih pour les femmes de 15-49 ans ;
• Niveau d'hémoglobine et test du vih pour les hommes de 15-59 ans ;
• Possession et l’utilisation des moustiquaires.
QUESTIONNAIRE FEMME
• Identification ;
• Caractéristiques sociodémographiques de l’enquêtée ;
• Reproduction (historique des naissances et mortalité des enfants) ;
• Contraception (Connaissance et l’utilisation des méthodes contraceptives) ;
• Grossesse et soins postnatals ;
• Vaccination, santé et nutrition des enfants ;
• Mariage et activité sexuelle ;
• Préférences en matière de fécondité ;
• Caractéristiques du conjoint et activité économique de la femme ;
• VIH/sida et autres infections sexuellement transmissibles ;
• Autres problèmes de santé ;
• Violence domestique et sexuelle.
QUESTIONNAIRE HOMME
• Identification
• Caractéristiques sociodémographiques de l’enquêté ;
• Reproduction ;
• Union et activité sexuelle ;
• VIH/sida et autres infections sexuellement transmissibles ;
• Autres problèmes de santé.
National
Name | Affiliation |
---|---|
Institut Haïtien de l’Enfance (IHE) | Ministère de la Santé Publique et de la Population, République d'Haïti |
Name | Affiliation | Role |
---|---|---|
Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatique | Ministère de l'Economie et des Finances, République d'Haïti | Collaboration |
Name | Role |
---|---|
Ministère de la Santé Publique et de la Population | Financier |
Agence des États-Unis pour le Développement International | Financier |
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance | Financier |
Agence Canadienne de Développement International | Financier |
Fonds des Nations Unies pour la Population | Financier |
Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme | Financier |
Programme des Nations-Unies pour le Développement | Financier |
Name | Affiliation | Role |
---|---|---|
ICF International | MEASURE DHS | Assistance technique |
Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) | Assistance technique | |
Groupe Haïtien d’Etude du Sarcome de Kaposi et des Infections Opportunistes (GHESKIO) | Assistance technique | |
Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) | Assistance technique |
L’EMMUS-V vise la population des individus qui résident dans les ménages ordinaires de l’ensemble du pays. Un échantillon national de 13 388 ménages a été sélectionné. L’échantillon a été stratifié de façon à fournir une représentation adéquate des milieux urbain et rural ainsi que des 12 domaines d’étude, correspondant aux 10 départements, à l’Aire Métropolitaine et aux camps d’hébergements, pour lesquels on dispose d’une estimation pour tous les indicateurs clés.
Rappelons qu’à la suite du tremblement de terre de janvier 2010, des dizaines de milliers de logements avaient été détruits et qu’une part importante de la population du département de l’Ouest et surtout de l’Aire Métropolitaine vivait dans des camps d’hébergements. Au moment de la sélection de l’échantillon, l’estimation officielle la plus récente de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) estimait le nombre de camps à 1 001 et sa population à plus de 600 000 habitants. De ce fait, l’EMMUS-V a utilisé un échantillon aréolaire stratifié, tiré à deux degrés et à partir de deux bases de sondage.
Au premier degré, des grappes ont été tirées sur l’ensemble du territoire national à partir de la liste des Sections d’Énumération (SDE) établie pour le quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2003. Globalement, 400 grappes, dont 144 en milieu urbain et 256 en milieu rural, ont été sélectionnées en procédant à un tirage systématique avec probabilité proportionnelle à la taille, celle-ci correspondant à la population de la SDE telle qu’estimée en 2011. De plus, toujours au premier degré, 45 grappes ont été sélectionnées dans les camps d’hébergement en procédant à un tirage systématique avec probabilité proportionnelle à la taille.
Un dénombrement exhaustif des ménages dans chacune de ces 445 grappes ainsi sélectionnées a fourni une liste des ménages à partir de laquelle a été tiré, au second degré, un échantillon de ménages avec un tirage systématique à probabilité égale.
Toutes les femmes de 15-49 ans vivant habituellement dans les ménages sélectionnés, ou présentes la nuit précédant l’enquête, étaient éligibles pour être enquêtées. De plus, dans un sous-échantillon de deux ménages sur trois, un échantillon d’environ 9 750 hommes de 15-59 ans étaient également éligibles pour être enquêtés. Dans ce sous-échantillon, toutes les femmes et tous les hommes éligibles pour l’enquête individuelle étaient aussi éligibles pour le test de dépistage du VIH. Par ailleurs, dans ce même sous-échantillon, on a réalisé un test d’hémoglobine pour estimer la prévalence de l’anémie auprès de toutes les femmes, de tous les hommes et de tous les enfants de 6-59 mois identifiés dans les ménages ; de plus, toutes les femmes ainsi que tous les enfants de moins de cinq ans étaient éligibles pour être mesurés et pesés afin d’évaluer leur état nutritionnel. Une femme par ménage a été sélectionnée aléatoirement pour être interviewée sur la violence domestique et les violences sexuelles en général.
Au total, 13 388 ménages ont été sélectionnés et, parmi eux, 13 227 ménages occupés au moment du passage des équipes de l’enquête ont été identifiés. Parmi ces 13 227 ménages, 13 181 ont pu être enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de plus de 99 %. Les taux de réponses des ménages ne varient pratiquement pas d’un milieu de résidence à l’autre.
Trois questionnaires ont été utilisés au cours de l’EMMUS-V : le questionnaire ménage, le questionnaire femme et le questionnaire homme. Le contenu de ces documents est basé sur les questionnaires modèles développés par le programme MEASURE DHS, auxquels ont été rajoutés certains modules développés par l’UNICEF dans le cadre des Enquêtes par Grappes à Indicateurs Multiples (MICS), et d’autres modules développés spécialement pour répondre aux besoins spécifiques d’Haïti.
Des réunions regroupant des techniciens représentant le gouvernement et les partenaires pour le développement ont été organisées pour définir les objectifs spécifiques de l’enquête. À l’issue de ces réunions, les questionnaires de base ont été adaptés pour tenir compte des besoins des utilisateurs et refléter les problèmes pertinents qui se posent en termes de population, de santé, de planification familiale, de VIH/sida et dans d’autres domaines de santé spécifiques, comme le choléra.
Le questionnaire ménage permet d’enregistrer tous les membres du ménage avec certaines de leurs caractéristiques : lien de parenté avec le chef de ménage, sexe, âge, situation de résidence, niveau d’instruction, etc. Le but premier du questionnaire ménage est de fournir les informations permettant de déterminer les populations de référence pour le calcul des taux démographiques (mortalité, natalité et fécondité), et d’identifier les femmes et les hommes éligibles pour être interviewés individuellement.
Le questionnaire ménage contient également des informations relatives aux conditions de vie du ménage. En outre, différents modules ont été rajoutés. Il s’agit de :
• Possession et l’utilisation des moustiquaires ;
• Travail des enfants ;
• Discipline de l’enfant ;
• Conséquences du tremblement de terre ;
• Faim et le choléra.
Enfin le questionnaire ménage a également été utilisé pour enregistrer les résultats des mesures anthropométriques (poids et taille), des tests d’hémoglobine, et des prélèvements sanguins effectués pour le test du VIH.
Le questionnaire individuel femme a été utilisé pour enregistrer les informations concernant les femmes éligibles, c’est-à-dire les femmes âgées de 15-49 ans.
Le questionnaire individuel homme est complètement indépendant du questionnaire femme, mais la plupart des questions posées aux hommes âgés de 15-59 ans sont identiques à celles posées aux femmes de 15-49 ans.
Start | End |
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2012-01 | 2012-06 |
Formation du personnel de terrain
Tous les candidats aux postes d’agents de terrain ont été recrutés en fonction de leur disponibilité pour travailler loin de chez eux pour une période de cinq mois et de leur niveau d’instruction après une évaluation. Ces agents devraient avoir, au minimum, un niveau d’instruction secondaire. L’Institut Haïtien de l’Enfance (IHE) a rendu disponible le matériel de l’enquête et les locaux nécessaires pour l’organisation des sessions de formation à l’intention des candidats aux postes d’agent de terrain. Un prétest a été réalisé du 3 au 25 octobre 2011. La formation principale pour l’enquête s’est tenue à l’IHE du 28 novembre au 6 janvier 2012 à l’intention des chefs d’équipe (superviseurs), des contrôleuses, des enquêtrices et opérateurs de saisie. Les opérateurs de saisie ont participé également à la formation sur les questionnaires de façon à ce qu’ils connaissent le contenu, la structure et la logique des questionnaires. Ils n’ont pas participé à la formation sur les biomarqueurs et aux exercices pratiques. Un nombre d’agents supérieur au nombre nécessaire a été recruté de façon à pouvoir sélectionner les meilleurs candidats à la fin de la formation.
Les candidats ont suivi une formation théorique et pratique portant sur tous les aspects de l’enquête. Les exposés ont porté sur les principes de l’enquête, les techniques d’interview, le contenu détaillé des questionnaires, les techniques de remplissage des questionnaires, les techniques pour la prise des mesures anthropométriques et les tests de dépistage de l’anémie et du VIH. Les exposés couvraient également des thèmes spécifiques tels que : la planification familiale, le VIH/sida, etc. Les candidats ont été divisés en groupe pour la pratique des interviews en salle. Des exercices pratiques ont également eu lieu sur le terrain. Chaque candidat a pu compléter au moins cinq interviews sur le terrain pendant la formation.
Six jours de la formation ont été consacrés aux mesures anthropométriques et aux tests biologiques. Cette formation a été organisée de façon à ce que les tests biologiques puissent être inclus aux exercices pratiques sur le terrain. La formation a insisté sur les principes d’éthique, les procédures à employer pour obtenir des enquêtés leur consentement volontaire, les techniques à utiliser pour faire les prélèvements de sang (anémie et VIH), l’utilisation de l’HemoCue pour l’anémie, les procédures pour référer les participants ayant besoin d’un suivi pour l’anémie et les personnes qui souhaitent connaître leur statut sérologique, les procédures pour manipuler, stocker et transférer les prélèvements sanguins ainsi que les procédures pour éliminer les produits bio dangereux.
Les sessions ont été assurées par les cadres responsables de la coordination de l’enquête principale, à savoir un membre du personnel et deux consultants de l’IHE. Des experts en santé, à savoir trois consultants de ICF Macro sont intervenus également pour fournir des informations de base sur les différents domaines couverts par l’enquête.
Les candidats présélectionnés ont été choisis sur une base compétitive, tenant compte de leur capacité à communiquer, des résultats des tests théoriques auxquels ils ont été soumis tout au long de la formation. Les superviseurs et contrôleuses ont été également choisis sur la base de leur capacité à encadrer les enquêtrices et de leur leadership. Enfin, une journée de formation a été réservée aux chefs d’équipe et aux contrôleuses pour les former à observer les interviews sur le terrain et sur la façon d’éditer les questionnaires remplis et d’organiser le travail de terrain.
Collecte des données
Quinze équipes ont été constituées pour les besoins de l’enquête principale. Chaque équipe était composée de cinq personnes : un chef d’équipe de sexe masculin, une contrôleuse de sexe féminin et trois enquêtrices de sexe féminin. Dans les grappes à risque, des gardes de sécurité anonymes accompagnaient les agents de collecte. En plus, trois coordonnateurs de terrain ont assuré la supervision du travail grâce à des visites régulières sur le terrain, à raison d’un coordonnateur pour cinq équipes et de façon rotatoire.
La collecte des données a démarré le 17 janvier 2012 dans l’Aire Métropolitaine qui a été totalement couverte avant le déploiement des équipes dans les autres départements. Cette approche a permis d’assurer un suivi rapproché des équipes. Ensuite, les équipes ont été déployées dans leurs zones respectives de travail. La collecte s’est achevée au mois de Juin 2012.
Les responsables de l’IHE ont facilité les contacts avec les autorités administratives locales, les déplacements des équipes sur le terrain (location de véhicules), la reproduction et le transport des questionnaires, de l’équipement médical et des prélèvements de sang entre les équipes et le siège de l’IHE à Port-au-Prince.
Après édition et correction sur le terrain, les questionnaires et les prélèvements sanguins pour le test de dépistage du VIH ont été envoyés à l’IHE. Arrivés au bureau central, les questionnaires ont été enregistrés, vérifiés et les questions non pré codées étaient codées avant la saisie des données ; cette vérification et cette codification ont été effectuées par une équipe de deux agents. La saisie et la vérification (double saisie) de tous les questionnaires ont été effectuées par 14 agents de saisie. Par ailleurs, un contrôleur et un coordonnateur informatique supervisaient l’ensemble des activités de traitement des données et étaient chargés de la gestion des questionnaires. Enfin, une équipe de deux personnes était chargée de l’édition secondaire des données sous la supervision d’un consultant d’ICF International.
La saisie et l’édition des données de l’EMMUS-V ont été réalisées du 6 février 2012 au 20 juillet 2012 en utilisant le logiciel CSPro. ICF International a fourni les programmes de saisie, d’édition et de tabulation en CSPro et a fourni son assistance à l’IHE pour mettre en place ces programmes et tout le système de traitement des données de l’EMMUS-V. L’IHE a fourni une salle suffisamment grande pour contenir les 14 postes de saisie et un ordinateur avec un « server » pour la coordination ; cette salle est munie d’étagères pour permettre le stockage des questionnaires en train d’être saisis. La sécurité de ce local et l’alimentation en électricité ont été assurées par l’IHE.
Par la suite, la vérification et l’édition finale de la base des données ont été réalisées au cours du mois d’août 2012. Cette opération a été suivie par le brouillage des données (pour empêcher l’identification des participants au test de dépistage du VIH), avant le démarrage des tests de dépistage du VIH au LNSP. Ceci a été suivi par la destruction physique de la totalité des questionnaires.
Les estimations obtenues à partir d’une enquête par sondage sont sujettes à deux types d’erreurs: les erreurs de mesure et les erreurs de sondage. Les erreurs de mesure sont celles associées à la mise en oeuvre de la collecte et de l’exploitation des données telles que l’omission de ménages sélectionnés, la mauvaise interprétation des questions de la part de l’enquêtrice ou de l’enquêtée, ou les erreurs de saisie des données. Bien que tout le possible ait été fait pour minimiser ce type d’erreur pendant la mise en oeuvre de l’EMMUS-V, il est difficile d’éviter et d’évaluer toutes les erreurs de mesure.
Par contre, les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. L’échantillon sélectionné pour l’EMMUS-V n’est qu’un parmi un grand nombre d’échantillons de même taille qui peuvent être sélectionnés dans la même population avec le même plan de sondage. Chacun de ces échantillons peut produire des résultats peu différents de ceux obtenus avec l’échantillon actuellement choisi. L’erreur de sondage est une mesure de cette variabilité entre tous les échantillons possibles. Bien que cette variabilité ne puisse pas être mesurée exactement, elle peut être estimée à partir des données collectées.
L’erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l’erreur de sondage d’un paramètre (moyenne, proportion ou taux), elle est la racine carrée de la variance du paramètre. L’erreur-type peut être utilisée pour calculer des intervalles de confiance dans lesquels nous considérons se trouver la vraie valeur du paramètre avec un certain niveau de confiance. Par exemple, la vraie valeur d’un paramètre se trouve dans les limites de sa valeur estimée plus ou moins deux fois de son erreur-type, avec un niveau de confiance de 95 %.
Si l’échantillon avait été tiré d’après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d’utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l’échantillon de l’EMMUS-V étant un échantillon stratifié et tiré à deux degrés, des formules plus complexes ont été utilisées. Un programme SAS a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée. Ce programme utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes telles que l’indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
Remarque: Voir les informations détaillées de calcul d'erreurs de sondage dans l'Annexe B du rapport final.
Tableau pour l'évaluation de la qualité des données
Remarque: Voir les tableau pour l'évaluation de la qualité dans l'Annexe C du rapport final.
Name | URL | |
---|---|---|
MEASURE DHS | http://www.measuredhs.com | archive@measuredhs.com |
L'utilisation des données doit être mentionnée par l'inclusion d'une référence bibliographique contenant au minimum:
Exemple:
Institut Haïtien de l’Enfance (IHE), République d'Haïti. Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services, Haïti, 2012. Ref. HTI_2012_DHS_v01_M. Données téléchargées du site http://www.measuredhs.com/what-we-do/survey/survey-display-368.cfm le [date].
L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
Name | Affiliation | URL | |
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Questions Généraux | MEASURE DHS | info@measuredhs.com | http://www.measuredhs.com |
Données | MEASURE DHS | archive@measuredhs.com | http://www.measuredhs.com |
DDI_HTI_2012_DHS_v01_M_WB
Name | Role |
---|---|
World Bank, Development Economics Data Group | Documentation of the study |
2013-08-12
Version 01 (August 2013). Metadata in this DDI is excerpted from "Haiti Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services" Report.